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#105 : L'erreur est humaine

Episode L'erreur est humaineUne nonne est hospitalisée dans le service du docteur House pour des symptômes d'allergie aiguë. Le médecin lui administre un traitement antihistaminique auquel elle réagit très violemment. Elle présente une détresse respiratoire qui met sa vie en danger. Chaque nouveau traitement ne fait qu'aggraver son état. En désespoir de cause, House envoie Chase au monastère, enquêter sur l'environnement de la patiente. Une visite qui, à défaut d'apporter des réponses médicales, pousse Chase à se poser des questions personnelles. Cuddy, voyant que House est impuissant à soigner la nonne, lui retire sa patiente.

**

Réalisateur : Greg Yaitanes

Scénariste : Sara B. Cooper

Acteurs principaux : Hugh Laurie (Dr Gregory House), Robert Sean Leonard (Dr James Wilson), Omar Epps (Dr Eric Foreman), Jennifer Morrison (Dr Allison Cameron), Lisa Edelstein (Dr Lisa Cuddy), Jesse Spencer (Dr Robert Chase)

Acteurs secondaires : Elizabeth Mitchell (Soeur Mary Augustine), Lucinda Jenney (Soeur Mary Eucharist), Dakin Matthews (Marvin), Ann Dowd (Mère supérieur), Lori Rom (Soeur Mary Pius)

Popularité


3.91 - 11 votes

Titre VO
Damned If You Do

Titre VF
L'erreur est humaine

Première diffusion
14.12.2004

Première diffusion en France
14.05.2008

Photos promo

Cameron et Chase prépare le patient pour son examen.

Cameron et Chase prépare le patient pour son examen.

House à l'accueil.

House à l'accueil.

Diffusions

Logo de la chaîne TF1 Séries Films

France (redif)
Jeudi 24.11.2016 à 23:00

Logo de la chaîne TF1 Séries Films

France (redif)
Lundi 07.11.2016 à 20:55

Logo de la chaîne TF1

France (inédit)
Mercredi 14.05.2008 à 21:00

Logo de la chaîne FOX

Etats-Unis (inédit)
Mardi 14.12.2004 à 21:00

Plus de détails

Au début de l'épisode, Chase dit qu'il hait les religieuses, mais il sortira avec l'une d'entre elles dans la saison 8.

Hugh Laurie a fait des promotions commerciales pour les barres chocolatées que House mange.

 

Cas principal

Cet épisode se passe pendant les fêtes de Noël, ou, à tout le moins, les périodes qui les précèdent. House consulte trois religieuses, mais l'une d'elles souffre d'une dermatose aux mains et il lui donne alors un produit histaminique pour la soigner. La patiente, sœur Augustine, est alors victime d'une crise hypoxique. Chase, de son côté, se pose des questions existentielles car il a étudié au petit Séminaire quand il était plus jeune et cela réveille de vieux souvenirs. Au cours de l'enquête,  on apprend qu'Augustine a vécu notamment dans la rue, s'est fait tatouer un putois et a subi un avortement plus ou moins forcé.

Mais le vrai responsable est un stérilet en cuivre qui n'a jamais été retiré et dont les allergies causent tous ces symptômes, qu'elle a dû endurer en lavant la vaisselle du couvent.

Consultation

House s'occupe d'un Père-Noël saisonnier qui souffre d'un côlon irritable et il lui prescrit du riz complet. Notez qu'en version originale, il lui prescrit à la place des cigarettes.

L’Erreur est Humaine
 

House (lance une boulette de papier à Wilson) : Condamnés à un travail inutile.

Wilson : Le 4e cercle de l’enfer. Tes comptes-rendus ça va beaucoup plus vite quand on laisse de côté la poésie classique.

House Ecrire ce qu’on sait déjà pour que personne ne les lisent. Je pense que Dante serait d’accord pour dire que c’est plus qu’inutile.

Wilson : Tu es en retard  depuis plus de 2 semaines dans tes comptes-rendus.

(House tire une boulette de papier sur Cuddy).

House : Loupé ! C’est bête !

Cuddy : Vous avez quel âge ? 8ans ?

House : Est-ce qu’un enfant de 8 ans saurait faire ça ?

(House fait une grimace).

Cuddy Faites attention ! Vous allez rester comme ça. Vous avez une patiente en salle n°1.

House : Ah oui, mais je termine les consultations à midi. Il est déjà moins 5.

Cuddy : Sauf qu’elle vous attend depuis 11h.

House (à Wilson) : Mélancolie sans une once d’espoir. C’est quel cercle déjà ?

(House rentre dans la salle d’examen)

House : Bonjour,  je suis le Dr House. Quel est le problème ?

Nonne n°1 : Montrez-lui vos mains, Augustine !

(Sœur Augustine montre ses mains au Dr House)

Nonne n°2 : On dirait des stigmates.

Nonne n°1 : Chut, Pius !

House : On doit parler que de vous autour du distributeur d’eau bénite. Vous avez beaucoup fait la vaisselle c’est temps-ci ?

Sœur Augustine : J’ai aidé à la cuisine.

House : Des nouveautés dans la cuisine ?

Nonne n°2 : On nous a fait don de casseroles et de marmites cette semaine.

Sœur Augustine : Je les ai déballées et lavées.

House : Vous auriez mieux fait de prier pour notre salut, ça abîme moins les mains. C’est une dermatose de  contact : vous êtes allergique au produit vaisselle.

Nonne n°1 : Mais c’est ridicule, on a toujours utilisé ce produit pourquoi ça poserait des problèmes tout à coup ?

House : Je suis un médecin depuis  des années, pourquoi dois-je constamment répéter à mes patients que je sais ce que je fais. Une personne peut subitement devenir allergique à une substance avec laquelle elle a eu des contacts répétés et prolongés. Echantillon gratuit ! Cadeau de la maison ! Difinitramide, c’est un antihistaminique, ça stoppera la réaction allergique. Un toutes les 8h, il se peut aussi que ça vous donne envie de dormir et mettre aussi un peu de cette crème à la cortisone vendue sans ordonnance.

Sœur Augustine : Merci Docteur.

House : Vous voulez de l’eau ?

Sœur Augustine : J’ai de la tisane.

House : Bon, alors détendez-vous quelques minutes, ça fait très vite effet.

(House sort de la salle)

Wilson : Et il est à peine midi.

House : Qu’est-ce que tu ferais toi pour un problème de dermatose ?

Wilson : Quoi ?

Nonne n°1 : Docteur, je voulais vous remercier pour votre patience.

Wilson : C’est à toi qu’elle parle ?

House : Ce qui est sûr c’est que c’est moi qu’elle regarde.

Nonne n°1 : Ça leur fait du bien d’avoir un diagnostic laïque. Les sœurs ont tendance à attribuer leur maladie à une intervention divine.

House : Et vous, non ? Avec ce que vous avez sur la tête.

Wilson : Bon, excusez-moi ! (Wilson s’en va)

Nonne n°1 : Si je me casse la jambe, je crois que ce n’est, pas un hasard, je crois que dieu a voulu que je me casse la jambe mais je crois aussi qu’il veut que je mette un plâtre…

Nonne n°2 : Docteur, vous pouvez venir ?

(Sœur Augustine respire mal. House prend son stéthoscope est ausculte la sœur)

House : Levez le menton ! Ma sœur vous avez une crise d’asthme. Essayez de vous calmez. Remontez-lui la manche, s’il vous plaît ! (House prend une seringue dans le tiroir). C’est de l’épinéphrine, ça va ouvrir vos poumons et vous aider à respirer. (Il plante l’aiguille dans le bras de la sœur)

None n°1 : Qu’est-ce qui s’est passé ?

House : Elle a pris le comprimé ?

Nonne n°1 : Oui.

House : C’est probablement une réaction allergique.

Nonne n°1 : Elle est allergique à l’antiallergique ?

House : Vous croyez que c’est le diable qui vient la chercher ? Comment ça va ?

Sœur Augustine : Mieux.

House : Je vais vous mettre sous corticoïde à la place.

Sœur Augustine : C’est  normal que je me sente aussi bizarre ?

House: Ça c’est l’adrénaline, ça fait battre votre cœur plus vite. Mais pas à ce point-là. Allez chercher une infirmière, s’il vous plaît !! Allongez-vous ! 

Nonne n°2 (qui crie dans le couloir): Une infirmière, s’il vous plaît, vite !!

House (commence le massage cardiaque) : Dépêchez-vous! Qu’est-ce vous fichez ? Allez-y ! Chargez le défibrillateur ! J’ai plus de pouls. 

Générique:
Dans le bureau de Cuddy.

Cuddy : Vous avez diagnostiqué une allergie, prescrit un antihistaminique, la patiente a été prise de difficultés respiratoires et vous lui avez injecté de l’épinéphrine. Probablement 1 CC.

House : 0,1 CC c’est la dose standard. C’est ce que je lui ai donné.

Cuddy : On ne fait pas un arrêt cardiaque avec 0,1 CC d’épinéphrine.

House : Elle devait  déjà avoir une insuffisance cardiaque qui a été exacerbée par l’épinéphrine.

Cuddy : C’est dommage que vous n’ailliez pas fait une note là-dessus dans le compte-rendu.

House : Je peux la faire maintenant ?

Cuddy : Dans le tiroir, il y a des seringues avec les 2 dosages. Vous avez très bien pu vous tromper.

House : Puisque-je vous dis que …

Cuddy : Tout le monde fait des erreurs. C’est pour ça qu’on paye des sommes astronomiques en assurance.

House : Elles vont pas porter plainte voyons ! Au pire, elles me donneront un coup de règle sur les doigts.

Cuddy : Et le conseil de discipline ? Il va aussi vous donner un coup de règle ?

House : Vous allez me dénoncer ?

Cuddy : J’ai quelle autre solution ?

House : euuuhhh chais pas, ne pas me dénoncer !

Cuddy : Je dois pouvoir justifier qu’on la garde en observation pendant 24h. Si passé ce délai vous n’avez pas trouvé de cause sous-jacente au problème cardiaque, je serais forcée de prévenir nos avocats. (House quitte le bureau)


(Toute l’équipe marche dans le couloir)

Cameron : Elle avait les mains rouges et enflées, c’est peut-être une affection cutanée. Ça expliquerait la tachycardie.

Foreman : Non, il n’y a pas de fièvre et la NFS n’indique pas d’infection.

Cameron : Les éosinophiles sont légèrement élevés, la VS un peu haute, ça peut être une réaction allergique systémique.

House : C’est pas une allergie. Les allergies ne provoquent pas d’arrêt cardiaque de ce genre. Je pense plutôt à une inflammation vasculaire.

Foreman : Vascularite ? On n’aurait pas d’hyper-éosinophilie.

House : Si, dans le syndrome de Churg-Strauss, les vaisseaux du cœur, de la peau des poumons s’enflamment,  provoquant asthme, rhumatismes et problèmes cardiaques, c'est-à-dire tous nos symptômes.

Cameron : Il faut une biopsie pour confirmer.

Chase : Un scanner serait plus rapide.

Foreman : Elle était venue pour une simple éruption cutanée.

(Ils arrivent à leur bureau, House s’arrête et voit des cannes en sucre)

House : Qu’est-ce que c’est ces trucs ?

Cameron : Des cannes en sucre…

House : Des cannes en sucre ? Vous vous moquez d’un infirme ?

Cameron panique : Non… c’est bientôt Noël et j’ai…j’ai …

House : Relax, j’rigole.

Foreman: Le pronostic pour Churg-Strauss n’est pas un peu sombre ?

Cameron : Si! Sans traitement seuls 33% des patients survivent plus d’1 an, 5 ans si ils sont traités.

House : Bon bah, je crois qu’on va tenter le traitement.

Forman : Si c’était n’importe qui d’autre, je dirais que ça vient du médecin qui lui a donné trop d’épinéphrine.

House : En disant que vous ne diriez pas que c’est ma faute, en fait vous dites que c’est ma faute.

Foreman : Tout le monde se plante, je vous cite : « je ne vois pas pour quelle raison vous feriez exception ».

House : Je ne me suis pas planté ! Scanner du thorax pour la sœur et mettez-la  sous cortisone 40 mg 3 fois par jour. !

Chase : La sœur ?

House : Ah, je vous l’ai pas dit ? La patiente est une nonne, sœur Augustine.

Chase : Ouh, je hais les bonnes sœurs !

House : Comme tout le monde !


(Sœur Augustine et l’autre nonne regardent la télé d’un air surpris)

Cameron : Sœur Augustine ?

Soeur Augustine : On ne regardait pas !

Nonne n°2 (ferme en vitesse la télé): On essayait de voir si c’était la télécommande pour le lit.

Cameron : Ah, euh ça c’est pour le lit et ça c’est pour la télé. Je suis le docteur Cameron et voici le docteur Chase et le docteur Forman.

Sœur Augustine : Ça fait 20 ans que je n’avais pas regardé la télévision.

Chase : Vous considérez que c’est l’œuvre du diable ou vous n’avez pas le câble là où vous vivez ?

Foreman : Comment vous sentez-vous ?

Sœur Augustine : Un petit peu mieux, on m’a donné un médicament tout à l’heure.

Foreman : Oui, de la prednisone, c’est un corticoïde qui va calmer l’inflammation.

Sœur Augustine : Le Dr House a trouvé ce que j’avais ? Je vais bientôt pouvoir sortir ?

Cameron : Nous ne sommes pas encore sûrs, vous allez passer un scanner cet après-midi qui nous aidera à établir un diagnostic.

Nonne n°2 : Le Dr House lui a prescrit quelque chose et il ne sait pas encore ce qu’elle a ?

Sœur Augustine : Aillez la Foi ma sœur ! Rien n’arrive par hasard.

(Changement)

Foreman : Il ne sait pas ce qu’il fait. Le seul problème qu’elle a c’est qu’il a pris la mauvaise seringue.

Cameron : Tu n’as pas confiance en lui ?

Foreman : Je me méfie des gens qui refuse d’admette qu’ils peuvent avoir tort et j’ai remarqué que tu ne t’étais pas empressé de lui dire qu’elle était condamnée… 

Cameron : On n’annonce pas de mauvaises nouvelles avant d’en être sûr.

Foreman : Parce que tu sais que House a peut-être tort.

Cameron : Sur la maladie de Churg-Strauss, pas ce qui s’est passé ensuite.

Foreman (à Chase) : Tu en penses quoi, toi ? Il est infaillible ?

Chase : Tout ce que je sais, c’est que s’il ne s’est pas planté et que sœur Augustine a un Churg-Strauss, il va jubiler et on sera peinard pendant quelques semaines, s’il s’est bel et bien gouré, il va mal le prendre et nous le faire payer pendant des mois.

Foreman sourit : ouais… y a ça aussi.


(Changement : House sort de l’ascenseur avec Wilson)

House : Si Cuddy pense que j’ai fait une erreur elle devrait au moins me suspendre de mes consultations.

Wilson : Ne confonds pas faire une erreur et être incompétent.   

House : Et voilà c’est parti ! Je te met les points sur les « i », je reconnais que les confidences c’est pas trop mon truc mais je reconnais aussi qu’étant un homme, je suis capable d’erreurs.

Wilson : Donc tu t’es peut-être trompé ?

House : Non !

Wilson : Ta capacité à l’erreur est donc purement théorique.

House : Voilà, peut-être que j’en fais pas, c’est peut-être ça mon erreur.

Wilson : Tu sais qu’en général, les gens qui ont une si haute opinion d’eux-mêmes adorent parler d’eux à qui …

House : Les autres ont horreur de les écouter alors c’est quoi ton problème ?


(House entre dans la salle d’examen, il voit le Père Noël et hausse les sourcils. Il commence à renifler la salle.)

House : A mon avis vos intestins vont mal.

Patient : Oui, gagné ! C’est à ce point-là ?

House : Oui, c’est aussi écrit sur votre dossier, diarrhée hémorragique, gaz, maux de ventre, vous avez pris de la sulfadiazine mais ça n’a pas marché.

Patient : Non, après j’ai…

House : Vous avez essayé lavement au corticoïde, cortiozoïdose, pentasazi…j’suis impressionné.

Patient : Par tous les médicaments que j’ai pris ?

House : Par la rigueur du compte-rendu, ça c’est du boulot !

Patient : Devoir aller aux toilettes toutes les demi-heures je fais avec, mais les gosses sur les genoux ça devient intenable et je vais finir par me faire virer. Vous pourriez pas me donner du pintasa ? Peut-être que là ça marcherait.

House : J’en doute. Je vais vous faire une prescription,  c’est pas cher ce qui tombe bien parce que vous pourrez pas vous le faire rembourser.

Patient : Du riz comp…

House : Riz complet. Un bol matin et soir, 2 par jours pas plus. Les études, ont prouvé que le riz complet et un des moyens les plus efficaces de lutter contre les problèmes intestinaux. C’est comme les carottes ça rend les fesses roses.

Patient : Vous vous fichez de moi ?

House : Pour le coté rose, oui, pour le reste, non !

Patient : Vous êtes sûr que je vais pas tomber accro ?

House : Pratiquement toutes les drogues que je prescris présentent ce genre de danger, la seule différence c’est que celle-ci est totalement légale. Un très bon Noël à vous !


(Changement de scène : Chase pousse la chaise roulante de sœur Augustine dans le couloir)

Sœur Augustine : J’ai discuté avec l’infirmier Arsenio, vous le connaissez ?

Chase : Pas vraiment.

Sœur Augustine : Il peut faire des photos avec son téléphone.

Chase : Cool !

Sœur Augustine : La jeune femme du labo est très intéressante aussi, elle a étudié l’astrophysique avant de devenir infirmière.

Chase : Vous connaissez mieux le personnel que moi.

Sœur Augustine : J’adore discuter avec les gens, tout savoir sur eux.

Chase : Pourtant vous vivez dans un couvent.

Sœur Augustine : C’est là que je sers le mieux le Seigneur et le monde.

Chase : Le Seigneur peut-être… le reste du monde en revanche ça serait peut-être plus efficace de donner à manger aux sans-abris.

Sœur Augustine : Soigner les malades.

Chase : Par exemple, oui !

Sœur Augustine : Vous avez toujours voulu être médecin ?

Chase : Toujours. Vous avez toujours voulu prendre le voile ?

Sœur Augustine : Mes parents sont morts quand j’avais 6 ans. J’ai été élevée dans un foyer d’accueil tenu par l’église à 18 ans, je suis entrée au couvent où j’ai été autorisée à prononcer mes vœux. Je n’ai pas connu d’autre vie, ni le souhaité.


(Changement de scène : sœur Augustine est dans l’appareil à IRM)

Foreman : Ecoutez-moi bien ma sœur ! Il faut que vous restiez le plus immobile possible. Si vous vous sentez angoissé dites-le nous !

Sœur Augustine : Comme l‘a dit Jonas dans le ventre de la baleine, quand j’avais perdu tout espoir j’ai tourné mes pensées vers le Seigneur.

Foreman : Dieu est à ses côtés.

Cameron : J’crois pas en Dieu.

Foreman : T’es même pas un peu agnostique ?

Sœur Augustine : C’est normal que ça sent bizarre ?

Infirmière : Il y a un patient qui a vomi ce matin, on a nettoyé mais…

Cameron : C’est normal ma sœur, encore quelques petites minutes. Je crois en quelque chose au-dessus de nous qui dirige plus ou moins la barque mais pas en une unité anthropomorphique appelée Dieu qui contrôle tout ce qu’on fait, toi et moi.

Foreman : Qu’est-ce qui y a contrôlé à part tout ce qu’on fait toi et moi ?

Cameron : Foreman, tu te prends pour le centre du monde.

Foreman : Tu voudrais que ce soit les poissons et les arbres qui se prennent pour le centre du monde ? Et toi Chase ? Tu crois en Dieu ?

Chase : Je crois que sœur Augustine n’a aucun problème vasculaire et donc pas de Churg-Strauss.

Foreman : Ce qui veut dire qu’il s’est trompé de seringue.

Cameron : Non, il y a une autre explication : peut-être une thyréotoxicose ou un carcinoïde.

Foreman : Mais c’est délirant ton truc, tu ne crois pas du tout en Dieu mais que tu es prête à croire aveuglément en un seul homme.

Sœur Augustine : S’il vous plait, l’odeur !

Foreman : Allez, on y va !

Cameron : J’arrive, ma sœur ! Ça y est, je vous sors.

Sœur Augustine : C’est l’odeur je me sens pas bien.

Cameron : Il n’y a pas d’odeur, ça va aller.

Sœur Augustine : Seigneur, c’est Jésus, c’est Jésus, il est venu vers moi ! Il est là, je le sens, il me brûle ! 

Foreman : Vite, donnez-lui du lorazépam !

Sœur Augustine : Je vous en prie…

Foreman : Les odeurs et les visions religieuses, c’est symptomatique des œdèmes du lobe temporal, il ne faudrait pas que …

(Sœur Augustine commence à convulser)

Cameron : Elle convulse ! Tenez-lui la mâchoire !

Foreman : Aidez-moi à la mettre sur le côté !

Chase : Les visions religieuses ?

Foreman : ouais et tout de suite après… (il soulève un peu la robe de la sœur et voit des plaque rouges sur la cuisse).


(Changement de scène)

Foreman : A priori le test est positif pour l’encéphalite herpétique.

House : Ce qui nous dit ?

Cameron : Que son système immunitaire est gravement affaibli.

Cuddy : oh, je sais, la prednisone affaiblit le système immunitaire. Ce n’est pas le médicament que vous lui avez donné pour le truc qu’elle n’a pas ?

House : Oui mais… eh,  c’était un piège ! Petite coquine.

Cameron : Son système immunitaire est gravement affaibli. Les doses de prednisone n’auraient pas fait ça.

Cuddy : Vous faites tenir votre diagnostic à un adverbe ?

House : Dans dix secondes je vais vous annoncer que j’ai pris la mauvaise seringue.

Cuddy : Vous allez admettre votre erreur ?

House : Sauf si vous quittez ce bureau, si vous restez vous devrez témoigner. 5, 4, 3 ,2… donc j’étais en consultation ivre mort j’ai ouvert le tiroir, fermé les yeux et pris la première seringue qui me tombait sous la main…(Cuddy quitte le bureau) . Bon quelles sont les options en cas d’affaiblissement du système immunitaire ?

Chase : Maladie du tissu conjonctif, ça expliquerait qu’elle se soit sentie mieux avec le corticoïde.

Foreman : Oui elle s’est sentie mieux jusqu'au moment où ça a failli la tuer.

House : D’un  autre côté, ça explique les symptômes : les mains enflées, les problèmes pulmonaires et cardiaques, tout colle.

Forman : Sauf que son AAN est normal.

House : Refaites l’examen !

Foreman : Le traitement ce sont les corticoïdes, la prednisone et c’est inenvisageable à cause de l’encéphalite.

House : On va donc utiliser quelque chose qui agit sur le système immunitaire sans le supprimer : caisson oxygène hyperbare.

Foreman : Aucun protocole ne prévoit de mettre un patient en caisson à oxygène hyperbare pour des problèmes d’auto-immunité.

House : Oh, ces toubibs, toujours avec leur protocole. Préparez la nonne et arrêtez la prednisone. Cela m’amuse et me contrarie à la fois de voir que vous pensez que je devrais être moins têtu que vous.

Forman : vous connaissez le serment d’Hippocrate, évidemment.

House : Euh, le truc qui commence par « ne pas nuire au malade et qui interdit les avortements, le libertinage et d’abord et avant tout d’inciser pour un problème de calcul ? » Oui je l’ai lu une fois, c’est assez moyen.

Foreman : Un traitement hyperbare peut provoquer une toxicité de l’oxygène, des lésions aux yeux et …

House : Tous les traitements ont leur danger.

Foreman : Et c’est pour ça qu’on ne traite que lorsqu’on est convaincu de la nécessité du traitement.

House : J’en suis convaincu, vous non ? Qu’est-ce que vous allez bien y faire ? mmmhh ?


(Changement : Cuddy est au téléphone dans son bureau)
Cuddy : J’ai une possibilité jeudi à 15 h. T’as un 4ème ? Il sait jouer ? Foreman entre dans son bureau. Écoute j’te rappelle. Salut. (Elle raccroche le téléphone). Qu’est-ce qu’il se passe ?


(Changement : La sœur Augustine est dans le caisson hyperbare)

Chase :
 La pression va pousser l’oxygène dans votre organisme et saturer votre sang, ça activera les leucocytes et ça réduira l’inflammation.

Sœur Augustine : Et ça va me guérir de cette maladie du tissu conjonctif ?

Chase : On va vous faire une dizaine de traitements et ensuite on réévaluera.

Sœur Augustine : Le dernier avec la prednisone m’a provoqué des convulsions, n’est-ce pas ? Le Dr House a confiance en ce traitement-ci?

Cameron : Le fait que vous ayez réagi aussi violemment au prednisone nous a  dit que votre système immunitaire présente une anomalie.

Soeur Augustine : Alors c’était une bénédiction, dans un sens.


(Changement : House regarde la télé dans la chapelle de l’hôpital))

Télé : - qui est votre préféré parmi les rennes du Père Noël ?

-         Rudolph

-         J’aurais cru que c’été Pixel

-         Qu’est-ce que vous sous-entendez ?    

-         Non rien mais je vous ai vu à la soirée de Noël avec le Dr Walz et le Dr Fuorkince et mademoiselle …

-         Je ne faisais rien de mal, je dansais …

Nonne n°2 : Vous êtes dans une chapelle ! Un lieu de prière !

House : Un lieu de prière, ah c’est pour ça que j’ai une excellente réception et aussi pourquoi y a jamais personne.

Nonne 2 : Il faut que je vous parle Docteur House, Sœur Augustine croit en des choses qui n’existent pas.

House : J’pensais que c’était une des conditions requises pour faire votre boulot.

Nonne 2 : Elle invente des histoires pour qu’on la plaigne, elle est hypocondriaque.

House : Donc vous me prévenez que je suis p’t’être en train de l’encourager dans son vice.

Nonne 2 : maux de gorge, douleurs articulaires, il y a toujours un problème sans jamais aucune raison valable. La Mère Supérieure marche à fond dans son jeu, elle la dispense de certaines tâches. Comme si elle était… fragile, différente des autres.

House : Ça doit vous mettre en colère.

Nonne 2: Ça me contrarie. Agir de cette façon n’est pas dans son intérêt.

House : Vous en voulez un bout ?

Nonne 2 : Je ne devrais pas …(prend la tablette de chocolat et en prend un bout)

House : J’imagine qu’il faut être fine psychologue pour être l’infirmière dans un couvent, non ?

Nonne 2: Mmmhh (elle hoche la tête) 

House : Nous avons donc l’orgueil,  la colère, l’envie, la gourmandise... soit 4 des 7 péchés capitaux en moins de 2 minutes, vous vous amusez à battre des records ? Vous avez des jeux catholympiques ?

Nonne 2: Les gens disent que vous avez un don.

House : Oh les gens disent des tas de choses.

Nonne 1 : Vous vous cachez derrière votre intelligence.

House : Oui c’est pas très malin.

Nonne 2 : Vous plaisanter car vous avez peur de prendre les choses au sérieux parce que quand on prend les choses au sérieux on s’investit et quand on s’investit…

House : Quand les choses tournent mal je déguste, j’suis pas dur, j’suis vulnérable.

Nonne 2 : C’est à peine si je vous connais et je me trompe peut-être mais j’espère avoir vu juste parce que la seule explication sinon, c’est que vous êtes aussi pitoyable que vous en avez l’air.

House : Vu la façon dont vous êtes en train de me regarder, je dirais qu’on vient juste de passer au 5ème, la luxure. (La nonne lui rend la tablette et s’en va alors que House se remet à regarder sa petite télé)


(Changement : Chase sort Sœur Augustine du caisson hyperbare)

Chase : Comment vous vous sentez ?

Soeur Augustine : Un peu faible.

Chase : C’est à cause de l’oxygène.

Soeur Augustine : j’ai la bouche sèche

Chase : Bon euh… je vous apporte un peu de votre tisane alors.


(Changement : Cuddy poursuit House dans le couloir)

Cuddy : Une maladie du tissu conjonctivf? Son AAN est presque normal !

House : Merci de suivre le dossier, je me sens soutenu c’est vraiment sympa.

Cuddy : La saturation en oxygène est à 83, problèmes pulmonaires et respiratoires.

House : Une irritation due à l’oxygène est typique.

Cuddy : Elle est venue pour des  plaques et vous avez provoqué un arrêt cardiaque.

House : Oh cette cuite ne s’arrêtera donc jamais !  Si y a pas problème sous-jacent pourquoi elle a encore un pouls élevé ?

Cuddy : Peut-être à cause de l’encéphalite  herpétique  provoquée par votre prescription de prednisone.

House : Sa réaction est un symptôme pas une erreur.

Cuddy : Il y a toujours une explication, hein ?

House : Oui toujours  si celle-ci ne convient pas on en trouvera une autre.

Cuddy : Qui  impliquera que vous vous êtes trompé.

House : Qui collera avec l’ensemble des faits. Ecoutez, nous avons manifestement une divergence d’opinions  et pourquoi pas ? Mais j’ai déjà claqué toutes les heures que j’avais prévu aujourd’hui pour me taper la tête contre les murs.

Cuddy : Je vais vous rendre le plus grand service qu’un médecin puisse rendre à un autre. Je vais vous empêcher de tuer votre patiente. Je vous retire le dossier.


(Changement : Foreman, Chase, Cameron et Cuddy sont assis dans son bureau)

Cuddy : On va traiter les symptômes.

Cameron : Pas les problèmes sous-jacents ?

Cuddy : Il n’y a pas de problème sous-jacent, elle en est où là ?

Chase : Elle a des difficultés respiratoires.

Cuddy : A cause de son séjour en caisson. Mettez-la à 40 % d’oxygène jusqu'à ce que ça remonte.

Chase : L’urée et la créatinine sont en hausse et l’aat et les asats sont deux fois trop élevés…

Cuddy : A rapprocher de son hypotension, on va suivre ça avec le labo.

Foreman : Elle a toujours les plaques et les douleurs pour lesquelles elle s’est présentée.

Cuddy : Mettez-la sous anti-inflammatoire non stéroïdien !

Cameron : En faisant le diagnostic différentiel avec le Docteur House nous avions changé…

Cuddy : Je ne veux pas savoir ce que vous aviez envisagé. Tous les symptômes de cette femme découlent des errements du Dr House. Bon, nous allons remédier à tout ça. Je veux qu’elle ressorte de cet hôpital sur ses pieds.

(Changement)

Foreman : Eh, je l’ai pas vraiment trahi. Elle aurait fini par savoir pour le caisson hyperbare.

Cameron : Tu as écouté ta conscience.


(Changement : House cherche dans le tiroir où il y a les seringues d’épinéphrine. Wilson le surprend).  

Wilson : Tu ne peux plus te passer de cet endroit, hein ?  

House (sursaute) : Je cherche mon stéthoscope.

Wilson : Donc je dois surtout pas tirer de conclusions relatives du fait que tu cherches dans le tiroir où on met les seringues d’épinéphrine.

House : Ok, ouais je veux laver ma réputation.

Wilson : Ah, oui c’est vrai j’avais oublié l’importance que tu apportes au qu’en dira-t-on. Prescrire du riz complet pour un problème de colite. Tu es sûr que tu es médecin ?

House : Tu sais pourquoi les gens vont chez le médecin dès qu’ils font, et c’est le cas de le dire, un pet de travers ?

Wilson : Parce que c’est assez désagréable ?

House : Parce qu’ils s’estiment heureux de pouvoir y aller. Dans le tiers-monde c’est pas si facile de se faire soigner, la culpabilité c’est le pet de travers.

Wilson : Oui la culpabilité fait des ravages.

House : Tu as dit ça sur un ton lourd de sens.

Wilson : Tu n’es pas là pour trouver ton stéthoscope, ni pour laver ta réputation. Tu es la parce que tu as un doute. Tu t’es peut-être effectivement gouré.

House : Je suis là parce que si j’ai raison Cuddy va tuer cette patiente.

Wilson : Soit, mais si tu as tort ?

House : Elle va lui sauver la vie.

Wilson : Bon, tu n’as plus qu’à taper les dossiers de tous les patients qui sont passés en consultation ces 2 derniers jours, en espérant que les comptes-rendus ont été correctement faits. Ce qui n’est pas gagné en ce qui concerne les tiens.


(Changement : Chase examine la Sœur)

Chase : Ces comprimés vont aider vos reins a mieux fonctionner ma Sœur. Donnez-moi votre poignet !

Soeur Augustine : Ça donne quoi ?

Chase : 104.

Soeur Augustine : Et c’est bien ?

Chase : Très bien.

Soeur Augustine : Vous ne savez mentir, Dr Chase.

Chase (son bippeur sonne, un message de sa mère) : Une urgence, excusez-moi !

(Changement : Chase rejoint House dans son bureau)

Chase : Ma mère est morte depuis 10 ans.

House : Mais elle est toujours avec vous en esprit ! Vous savez quoi sur la bonne sœur ?

Chase : Laquelle ?

House : La mignonne, je crois que j’ai un ticket… à votre avis, laquelle ?

Chase : Ses parents sont morts quand elle était enfant, et elle est chez les cathos depuis ce jour-là.

House : Sur quoi elle ment ?

Chase : Pourquoi vous dites ça ?

House : Oh je dis toujours ça ! La plus âgée pense que cette fille est une mythomane  éhontée. Vous qui connaissez les bonnes sœurs…

Chase : Je ne connais pas les bonnes sœurs.

House : Vous haïssez les bonnes sœurs, c’est donc forcément que vous les connaissez.

Chase : Vous connaissez des nazis ? Peut-être que je les hais par principe.

House : J’ai une théorie sur ce qui fait qu’on est un bon garçon : c’est pas à cause de certains impératifs moraux, non, on devient un bon garçon parce qu’on vous a instillé la peur de Dieu. L’église catholique est spécialisée dans ce genre de dressage qui fait que les bons garçons vivent dans la crainte du châtiment divin et font ce que leur père leur dit, mmh ? Comme par exemple,  étudier la médecine alors qu’ils n’en ont aucune envie, qu’est-ce que vous en pensez ?

Chase : Que si elle avait un secret la Mère Supérieure le saurait !


(Changement : House est dans la cuisine du couvent avec la Mère Supérieure)

House : Vous avez repeint ou changé les moquettes récemment ?

Nonne : Non.

House : Elle a pu avoir accès à certaines médications ?

Nonne : Toute notre pharmacie est sous clé à l’infirmerie et nous ne gardons aucun médicament vendu sur ordonnance ici, pourquoi n’avoir pas posé toutes ces questions à sœur Augustine ?

House : Je sais d’expérience que quand on veut savoir la vérité sur une personne ce n’est jamais à ladite personne qu’il faut s’adresser.

Nonne : Et avez-vous parlé à Sœur Eucharist ?

House : Elle lui a cassé du sucre sur le dos assez rapidement, à votre place je la renverrais à l’école des religieuses 1 ans ou 2.

Nonne (rigole) : Prendre le voile ne fait pas de vous une Sainte.

House : Tous comme être médecin ne fait pas de vous un guérisseur.

Nonne : Ce n’est pas parce que nous vivons retirées du monde et passons le plus clair de notre temps à prier que nous n’avons pas nos petites histoires.

House : Et donc c’est quoi l’histoire de la religieuse malade ?

Nonne : Sœur Augustine a vécu dans un foyer d’accueil catholique jusqu'à ce qu’elle vienne nous rejoindre. Tisane ?

House : Oui. Vous mentez toutes, c’est une bonne stratégie, c’est simple vous dites toutes le même mensonge mais elle n’a pas vécu toute sa vie en catholique, quand elle a fait son arrêt cardiaque j’ai dû ouvrir son chemisier et j’ai alors découvert  2 choses : que les sœurs peuvent avoir de très beau seins et que sœur Augustine a un putois tatoué sur l’épaule droite. Alors c’est peut-être le putois sacré de Saint Joseph mais à ce que je sache les orphelinats et les couvents catholiques ne disposent pas de salon de tatouage dans leurs locaux.

Nonne : Nous considérons que notre vie commence lorsque que nous revêtons l’habit et prononçons  nos vœux. Tous ce qui a pu se passer avant ça…

House : N’a aucune pertinence pour vous mais  ça en a pour moi.

Nonne : Sœur Augustine a été recueillie dans l’un de nos foyers à l’âge de 6 ans, mais elle en est partie à 12. Elle a vécu dans la rue et a touché à la drogue, elle avait 15 ans quand elle est tombée enceinte. Elle a essayé d’avorter toute seule, elle a perdu son enfant, elle est tombée malade. Nous lui avons ouvert les bras. Si nous avions pensé que c’était médicalement pertinent, nous vous l’aurions dit.

House : Ça ne l’est pas. (Il boit la tisane). Délicieuse cette tisane, c’est de la locale ?


(Changement : Toute l’équipe de House avec Cuddy sans House marchent dans le couloir)

Cuddy : Des changements avec le traitement ?

Chase : Oui son état s’aggrave. Ses fonctions pulmonaires se détériorent, l’urée et la créatinine continuent à monter, elle a un début de fièvre et elle est couverte de plaques. A ce rythme-là elle ne passera pas Noël.

Cameron : Peut-être que House avait raison, peut-être qu’elle a autre chose. Une pathologie qu’on n’a pas décelée.

Cuddy : A savoir ?

Cameron : Un trouble du métabolisme.

Cuddy : Mais encore ?

Cameron : Un problème génétique.

Cuddy (qui commence à s’énerver): Mais encore ?

Cameron : Je veux dire que…

Cuddy : Vous voulez dire que House a raison !

Cameron : Qu’il a peut-être raison !

Cuddy : Evidemment qu’il a peut-être raison ! C’est peut-être la main de Dieu mais attendez d’avoir quelque chose de concret à proposer avant de prendre sa défense. (House envoie un sachet de thé à Cuddy).  De la ciguë pour moi ?                      
House : Je vais vous rendre le plus grand service qu’un médecin puisse rendre à un notre, je vais vous empêcher de tuer votre patiente. C’est de la tisane de feuille de ficaire. Parfait pour les petits coups de pouce qu’on a tous besoin le matin. Ça ouvre les poumons, augmente la pression sanguine, stimule le cœur, le seul hic c’est que combiné avec ne serait-ce qu’avec 0,1 CC d’épinéphrine : arrêt cardiaque instantané. A part ça c’est délicieux.

Cuddy : Soeur Augustine ?...

House : …En buvait, si j’ose dire. Religieusement.

Foerman : Et si on retire l’arrêt cardiaque de l’équation ?

House : Tous les autres symptômes peuvent être expliqués par une allergie chronique.

Foreman : C’est ce qu’a dit et répété Cameron.

House : Oui c’est vrai. Bien joué ! Mais en acceptant trop vite de renoncer à votre diagnostic, vous avez failli tuer cette femme. Prenez exemple sur Foreman ! Allez jusqu’au bout de vos idées ! Bon c’est pas tout, mais on a une bonne sœur à sauver ! 

Chase : C’est repartit dans la joie et la bonne humeur.


(Changement)

House : Ça fait tellement longtemps que sa traîne que c’est passé de la petite allergie gorge qui pique au grand méchant truc rebelle et envahissant qui affaiblit son système immunitaire avec des répercutions sur tout son organisme. Alors d’où ça vient ?

Chase : Le produit vaisselle ?

House : Non, les symptômes ont persisté trop longtemps après ; c’est forcément une substance avec laquelle elle a été aussi bien en contact à l’hôpital que dans son couvent.

Foreman : Pourquoi pas la tisane ? Ça a déjà causé l’arythmie.

House : Possible mais ça demande confirmation.

Chase : On va faire des tests épicutanés.

Cameron : Pas maintenant elle est trop réactive. Elle sera positive pour tous. Il faut la stabiliser. L’isoler de tous les allergènes possibles le temps que tout son organisme récupère.

Chase : On la met en chambre stérile.

House : Parfait ! On introduira progressivement les allergènes jusqu'à  ce qu’on obtienne une réaction. On sera fixé sur ce qui est en train de la tuer.


(Changement : la patiente est dans la chambre stérile)

Foreman : Voilà ! Pas de télévision, pas de livres.

Sœur Augustine : Même pas ma bible ?

Foreman : J’ai bien peur que non. Dans cette chambre l’air est filtré, l’eau est filtrée, vous avez même des draps en soie aussi décadents qu’hypoallergéniques. Ça devrait aller mieux ici.

Chase : On repassera vous voir tout à l’heure.

Sœur Augustine : Les autres sœurs peuvent venir prier avec moi ?

Chase : Il est préférable d’éviter les visites. Une fois qu’on aura identifié la cause de votre allergie, on sera un petit peu plus tolérant. Je … je peux prier avec vous.

Sœur Augustine : Je ne veux pas mourir. Pourquoi il m’a abandonnée ?

Chase (s’assoie) : Je suis allé au petit séminaire. Une fois, ilS nous ont demandé notre passage préféré de la bible. J’ai choisi la première épître de Pierre chapitre 3, verset 7 : Dieu vous envoie ses épreuve afin de s’assurer que votre foi est forte et pure, tout comme le feu éprouve l’or et le purifie.

Sœur Augustine : Et votre foi et bien plus précieuse que l’or pur à ses yeux alors si elle demeure forte malgré les épreuves, votre foi vous vaudra louanges, gloire et honneur le jour de son avènement.

Chase : Il ne vous a pas quittée. La seule chose qui vous empêche de sentir sa présence c’est la peur. Vous avez le choix : la foi ou la peur, c’est ça l’épreuve.

Sœur Augustine : Et choisir la foi ne m’empêchera pas de mourir.

Chase : Mais ça changera votre regard sur la mort, donc euh… sur la vie. Ça ne dépend que de vous.

Sœur Augustine : Pourquoi avoir quitté le petit séminaire ?

Chase : À cause de ça ! Cette épreuve, je l’ai ratée.            

**

Cameron : On vous tiendra au courant.

Nonne 1 : Ça va aller maintenant ?

Foreman : Tant qu’elle n’est en contact avec rien qui risque d’aggraver son allergie, ça ira très bien.

Chase (se précipite à la vitre): Venez, venez vite ! Laissez tomber la tenue, elle fait un choc anaphylactique !

Foreman et Cameron (enfilent leurs tenues) : Faut être stérile dans cette chambre !

Chase : Dépêchez-vous ! Allez ! 0,1 CC d’epi !

Foreman : Faut l’intuber !

Cameron : C’est bon ! Le BVN ! Ça y est ! Respiration stabilisée !

Chase (à Foreman) : Comment t’expliques ça ?


(Changement : Wilson et House sont devant la chambre stérile)

House : Comment a-t-elle pu faire une réaction allergique dans une chambre stérile ?

Wilson : Ça ne peut pas être les conservateurs dans l’IV ?

House : On a vérifié.

Wilson : Le latex des tubulures ?

House : Non ! On a tout vérifié.

Wilson : Reste la possibilité d’une leucémie. Ça peut provoquer des anaphylaxies.

House : On lui a fait un bilan sanguin et ce n’est pas une néosélophilie ni une anaphylaxie idiopathique.

Wilson : Peut-être que c’est la volonté divine ?

House : C’est pas la mienne.

Wilson : Tu te rends bien compte que si les choses ne se passent pas comme tu l’espères, tu ne vas pas t’en remettre ?

House : Qu’est-ce que tu veux que je fasse ? Que je l’accepte, point final ?      

Wilson : Oui. J’aimerais que tu acceptes que parfois les patients meurent sans aucune raison. Tout comme parfois ils guérissent sans aucune raison.

House : Non y en a une ! On ne la connaît pas, c’est tout.

Wilson : Les religieuses ne seraient sûrement pas d’accord avec toi.


(Changement : House est dans son bureau en train de réfléchir quand Cameron entre)

Cameron : Je voulais juste vous dire que je sais que vous avez fait le maximum.

House : Mais j’ai pas besoin de votre visa de contrôle pour savoir que je fais bien mon boulot. C’est votre problème, pas le mien.

Cameron : Je disais ça pour être gentil.

House : Ouais et ben arrêtez d’être toujours gentille !

Cameron (lui tend un cadeau) : Joyeux Noël !

Chase (entre dans le bureau): Sœur Augustine n’est plus intubée.

House : Bien !

Chase : Elle demande à s’en aller malgré l’avis médical. Elle veut retourner dans son couvent.

House : Il faut l’en dissuader.

Chase : Je crois que j’ai plutôt fait le contraire.


(Changement : House rentre dans la chambre stérile)

House : La chambre est payée jusqu'à la fin de la semaine. Autant en profiter.

Sœur Augustine : Cette maladie  est un test pour ma foi. Si c’est Sa volonté que je parte, peu importe où je suis. Je l’accepte.

House : Quand vous parlez ça arrive qu’on vous croie ? Vous n’acceptez pas, vous fuyez ! Vous ne savez faire que ça. Vous avez fui les bonnes sœurs pour vous faire sauter. Vous avez fui le monde réel lorsque vous faire sauter s’est avéré décevant. Et maintenant que vous êtes malade vous vous refaites la malle.

Sœur Augustine : Pourquoi est-ce si difficile pour vous de croire en Dieu ?

House : Le truc avec lequel j’ai des difficultés c’est le concept même de la foi. La foi ne repose ni sur la logique ni sur l’expérience.

Sœur Augustine : Je fais l’expérience de Dieu quotidiennement, et le miracle de la vie est partout présent. Le miracle de l’amour, le miracle de la naissance, il est toujours avec moi.

House : Où est le miracle quand un enfant accro au crack vient au monde ? mh ?  Quand on voit sa mère l’abandonner parce qu’il lui faut sa dope ? Le miracle de l’amour ? On a 20 fois plus de chance de se faire tuer par une personne qu’on aime que par un inconnu.

Sœur Augustine : Vous essayez de me détourner de ma foi.

House : Oh, vous pouvez croire en tout ce que vous voulez, les esprits, la vie après la mort, le paradis et l’enfer. Mais pour les choses de ce monde ne soyez pas idiote ! Parce que vous pouvez toujours me dire que vous vous en remettez  à Dieu pour vous sortir de là mais quand il s’agit de traverser la route, je sais que vous regardez des 2 côtés.

Sœur Augustine : Je ne crois pas que Dieu est à l’intérieur de moi et qu’il va me sauver de la mort. Je pense qu’il est à l’intérieur de moi que je vive ou bien que je meure.

House : Alors pourquoi ne pas vivre ? C’est moins risqué de parier sur moi que sur lui.

Sœur Augustine : Quand j’avais 15 ans, j’ai utilisé tous les moyens contraceptifs du monde et je suis quand même tombée enceinte. J’ai maudit Dieu. Je lui en ai voulu de foutre ma vie en l’air. Et puis j’ai compris quelque chose : on ne peut pas à la fois être colère contre Dieu et ne pas croire en Lui, c’est impossible. Impossible. Même pour vous, Dr House.


(Changement : Wilson rejoint House qui sort de la chambre)

Wilson : Alors ?

House : Dieu est en elle. Ça serait plus simple si c’était une tumeur.

Wilson : Elle est peut-être allergique à Dieu.

(Changement)

House : On a cherché partout la cause de son allergie, partout sauf à un endroit. Dans son corps.

Foreman : Il est mentionné nulle part qu’elle ait subi une intervention.

House : Elle en a subi une.

Cameron : On va récupérer le dossier. Dans quel hôpital c’était ?

House : Elle n’a pas fait ça dans un hôpital. Scanner complet de la nonne.

Chase : Si elle refuse ?

House : Bah dites-lui que je cherche un miracle.


(Changement : La sœur encore dans l’appareil à IRM)

Foreman : Pas de piercing, pas de plombage, pas d’agrafe chirurgicale dans les bras, pas d’implant.

Chase : Strictement rien. Qu’est-ce qu’il cherche au juste ?

Foreman : C’est quoi ça ?

Chase : Je sais pas.

Foreman (à Cameron) : Agrandis ! Fais-nous une représentation en 3D !

Cameron : Oh, mon dieu !


(Changement : Dans le bureau de House)

House : Une croix en cuivre. Un dispositif intra-utérin retiré du marché y a 20 ans.

Foreman : Alors elle est allergique au cuivre ?

House : C’est rare mais ça arrive parfois.

Chase : Mais je savais pas qu’elle avait un stérilet.

House : Elle a avorté. Le stérilet s’est probablement enfoncé dans la muqueuse utérine où il ne pouvait pas être détecté.


(Changement : Chase montre la radio à la sœur)

Chase : Alors, tout ce qu’on a à faire c’est retirer le stérilet et les symptômes disparaîtront.

Sœur Augustine : J’avais 15 ans quand on m’a posé ce stérilet. Ça fait plus de 20 ans que je l’ai.

Chase : Vous avez été en contact prolongé avec un allergène avec un minimum de symptômes. Mais à un moment donné, il suffit d’un tout petit contact de trop pour déclencher la réaction. C’est comme un ballon rempli d’air, si on souffle une fois de trop, il explose.

Sœur Augustine : C’est en lavant la batterie de cuisine en cuivre que j’ai eu les plaques sur les mains ?

Chase : Et tous les symptômes de l’extérieur provenaient de l’ingestion des aliments préparés dedans.

Sœur Augustine : Le Dr House a trouvé son miracle. 

Chase : Je doute qu’il interprète ça comme ça.

Sœur Augustine : Vous m’avez dit votre passage préféré. Voulez-vous que je vous dise le mien ? (Chase hoche la tête). Célébrez ce moment dans la joie parce que votre frère était mort et qu’il a ressuscité.

Chase : Le Fils Prodigue.

Sœur Augustine : Il vous attendra le temps qu’il faudra.

Chase : L’intervention aura lieu demain.


(Changement : Wilson rejoint House à l’accueil de l’hôpital)    

Wilson : Le 6ème cercle de l’Enfer.

House : Enfermé dans une étude avec le nez en sang et sans un mouchoir de sec.

Wilson : Je crois que c’est le 7ème.

House : Non, le 7ème c’est…

Wilson : On doit se marrer avec toi en soirée.

House : On connaît tous les deux le point faible de cette hypothèse.

Wilson : Comment va la sœur ?

House : Son pouls est normal, ses reins vont fonctionner, oh tu connais les bonnes sœurs il suffit qu’on leur retire leur stérilet et elle pètent le feu comme jamais.

Wilson : Bon !

House : Je t’avais dit que je ne m’étais pas planté.

Wilson : Tu t’es planté.

House : Je  lui ai donné 0,1 CC d’épinéphrine.

Wilson : Ouais et si Cuddy ne t’avait pas écarté tu l’aurais tuée. Tu veux venir à la maison pour Noël ?

House : Tu es juif ?

Wilson : Oui, on fête Hanoukka, ça revient au même. Il y aura des gens, des trucs à manger.

House : Non merci.

Wilson : C’est peut-être moi qui viendrais chez toi.

House : Ta femme s’en fiche de passer Noël toute seule ?

Wilson : Je suis médecin, elle a l’habitude d’être seule. J’ai pas envie d’en parler.

House : Moi non plus.   (Cuddy sort de son bureau)

Cuddy : Beau travail, avec la sœur ! Félicitations !

House : Merci.

Cuddy : Très bon Noël à vous, Dr House. Dr Wilson.

Wilson : Bonsoir. Bah, quoi ? C’était gentil !

[Opens on the clinic front desk.  Wilson is working on paperwork, House is playing with candies.  The desk has Christmas decorations on it, and “Rudolph the Red-Nosed Reindeer” is playing in the background.]


House: We are condemned to useless labor. [House has a giant stack of charts next to him.]


Wilson: Fourth circle of Hell.  Charting goes a lot faster when you eliminate the whole  of classic poetry. [House flicks a candy at him.]


House: Writing down what we already know to be read by nobody.  Pretty sure Dante would agree that qualifies as useless.


Wilson: You’re over two weeks behind on your charting. [House flicks another candy; it almost goes down Cuddy’s shirt.]


House: Oops.  I missed.


Cuddy: What are you, eight?


House: Could an eight-year-old do this?  [He makes a face.  Wilson smiles.]


Cuddy:  You better stop or it’ll stick that way.  You have a patient in Exam Room 1.


House: Yeah, but see, see, I’m off at twelve and it’s already five of.


Cuddy: She’s been waiting for you since eleven.  [Cuddy walks off.]


House: Melancholy without hope.  Which circle is that?


House walks into the exam room, sees who’s in there, and makes a “oh no” kind of face.  It’s three nuns.]


House: Hi.  I’m Dr. House.  What seems to be the problem?


Sr. Eucharist: Show him your hands, Augustine.  [House pops a couple Vicodin.  Augustine shows her hands, which are red, swollen, and covered in hives and sores.


Sr. Pius: It looks like… stigmata.


Sr. Eucharist: Shhhh, Pius!


House: You must be all the talk around the holy water cooler.  You been washing a lot of dishes recently?


Sr. Augustine: I help out in the kitchen.


House: Anything new in the kitchen?


Sr. Pius: We just got a donation of saucepans and pots this week.


Sr. Augustine: I unpacked and washed them.


House: Should have spent your time saving souls, it’s easier on the hands.  This is contact dermatitis; you’re allergic to dish soap.


Sr. Eucharist: Nonsense!  We’ve always used that soap.  Why is there a problem now?


House: I’ve been a doctor for years.  Why do I have to keep assuring people that I know what I’m doing?  A person can become allergic to substances that they’ve had repeated and prolonged exposure to.  The good news is: free samples.  Diphenhydramine.  It’s an antihistamine.  It’ll stop the allergic reaction.  Take one every eight hours, it might make you feel a little sleepy. And get some of that over-the-counter cortisone cream.


Sr. Augustine: Thank you, Doctor.


House: You want some water? [He hands her the pills.]


Sr. Augustine: I have some tea.


House: Well, you just relax for a few minutes.  That stuff works pretty fast.  [He leaves.  The other sisters help Augustine take the medication with her thermos of tea.  House to the clinic main desk and throws the chart down on the pile of other ones.]


Wilson: Still out by twelve.


House: How do you solve a problem like dermatitis?


Wilson: What?


Sr. Eucharist: Doctor?  I want to thank you for your patience.


Wilson: She talking to you?


House: I don’t know.  She’s certainly looking at me.


Sr. Eucharist: Oh, it’s good to get a secular diagnosis.  The sisters tend to interpret their diagnosis as divine intervention.


House: And you don’t?  Then you’re wearing an awfully funny hat.


Wilson: Oooh, boy.  Excuse me. [He leaves.]


Sr. Eucharist: If I break my leg, I believe it happened for a reason.  I believe God wanted me to break my leg.  I also believe He wants me to put a cast on it. [House smiles slightly.]


Sr. Pius: Doctor, something’s wrong!


Cut to Exam Room 1, where Augustine is having an asthma attack.  House grabs his stethoscope.]

House: Lift up your chin.  [He listens to her breathing.]  Sister, you’re having an asthma attack.  I need you to relax.  [to Eucharist] Roll up her sleeve, please.  [He grabs a syringe from the cabinet.] I’m giving you epinephrine, it’ll open your lungs and help you breathe.  [He sticks the needle in her arm, CGI shot of the bloodstream going to her lungs, and the airways opening.]


Sr. Eucharist: What happened?


House: Did she take the pill?


Sr. Eucharist: Yes.


House: It’s probably an allergic reaction.


Sr. Pius: She’s allergic to an anti-allergy medicine?


House: You figure somebody’s out to get her?  How’re you feeling?


Sr. Augustine: Better.


House: I’ll put you on some steroids instead.


Sr. Augustine: Is my heart supposed to be feeling so funny?


House: It’s called adrenaline, it makes your heart beat fast. [He feels her pulse.]  But not this fast.  [to the others]  Get a nurse, please.  Lie back.


Sr. Pius:  Help!  Somebody help us! [House opens Augustine’s shirt and listens to her heartbeat.


House: Somebody get in here! [A tech comes in.]  Call a code and charge up a defibrillator.  She’s got no pulse.  [The tech runs out, House starts chest compressions.]

 

Cut to Augustine’s hospital room.  Her cross and Bible are on the table next to her; the two sisters are praying at her side.  Cut to Cuddy’s office.]


Cuddy: You diagnosed the patient with allergies and prescribed antihistamine, she went into respiratory distress, and you injected her with epinephrine.  Presumably 1 cc.


House: 0.1 cc.  That is the standard dose, that is what I gave her.


Cuddy: People don’t go into cardiac arrest from 0.1 cc epinephrine. 


House: She must have a pre-existing heart condition that got exacerbated by the epinephrine.


Cuddy: It’s too bad you didn’t make a notation in the chart.


House: I can make it up right now.


Cuddy: The drawer has syringes with both dosages, you could have easily reached for the wrong one.


House: But I didn’t.


Cuddy: Everyone makes mistakes.  This is why doctors pay through the nose for malpractice insurance.


House: Relax, they’re not going to sue.  Worse they’d do is whack my hand with a ruler.


Cuddy: And the discipline board?  Are they gonna whack your hand, too?


House: You’re going to report me?


Cuddy: What choice do I have?


House: Uh, how ‘bout not report me?


Cuddy: I can justify keeping her here for 24-hour observation.  If you haven’t found an underlying cause for the cardiac arrest by then I will have to notify our attorneys.  [House looks at his watch and walks out.]



Cut to House walking down the hall with Cameron, Chase and Foreman.]


Cameron: Her hands were red and swollen, maybe she has a skin infection.  Cellulitis?  That could manifest with tachycardia. 


Foreman: There’s no history of fever.  Results from the CBC didn’t indicate an infection.


Cameron: The eosinophils were mildly elevated, sed rate’s up a bit.  Could be looking at a systemic allergic response.


House: It’s not allergic.  Allergies don’t cause cardiac arrest like this.  Could be inflammation of the blood vessels.


Foreman: Vasculitis?  That wouldn’t give you an elevated eosinophil count.


House: Church-Strauss vasculitis would.  Blood vessels of the heart, lungs and skin become inflamed causing the asthma, rash and heart problems.  Covers all her symptoms.  [They reach the diagnostic office.]


Cameron: Need a biopsy to diagnose.


Chase: Chest CT’d be quicker.


Foreman: The lady just came in with a rash.  [House stops and stares at a bunch of candy canes on the table.]


House: What the hell are those?


Cameron: Candy canes.  [Foreman takes one.]


House: Candy canes?  Are you mocking me?


Cameron: No!  It’s Christmas and, and I, I, I thought –


House: Relax.  It’s a joke.


Foreman: Isn’t the prognosis for Church-Strauss a bit grim?


Cameron: Yeah.  Untreated only 33% of patients survive past a year; treated, five years.


House: Then I’d definitely suggest treatment.


Foreman: If it was any other attending doctor, I’d say that he made a mistake and gave her too much epinephrine. 


House: [pouring coffee]  Saying you wouldn’t say it was my mistake is saying it was my mistake.


Foreman: Everyone screws up: your rule.  I think you fit inside the subset of “everyone”.


House: I didn’t screw up.  [Foreman shakes his head.]  Order a chest CT and start the sister on prednisone, 40 mg. TID. 


Chase: The sister?


House: Oh, didn’t I mention?  The patient’s a nun.  Sister Augustine.


Chase: Aw.  I hate nuns.


House: [thinks a little]  Who doesn’t?



Cut to a TV, showing a man and a women playing in the waves.  Sisters Augustine and Pius are watching it raptly.  Foreman, Cameron and Chase walk in.]


Cameron: Sister Augustine? [Pius hurriedly turns the TV off.]


Augustine: We weren’t watching.


Pius: [holds up remote] We were trying to see if this was the bed control.


Cameron: Oh, um, this one’s the bed control [she gives Pius another remote] and that one’s the TV control.  I’m Dr. Cameron, and that’s Dr. Chase and Dr. Foreman.


Augustine: I hadn’t seen television in over twenty years.


Chase: Do you consider it the work of the devil, or do you just not get cable where you live?


Foreman: Um, how’re you feeling, Sister?


Augustine: I seem to be a little better; they gave me some medication.


Foreman: Prednisone.  It’s a steroid to help with the inflammation. 


Augustine: Has Dr. House figured out what I have?  Will I be okay?


Cameron: We’re not sure what’s wrong yet.  You’ll have a chest CT scan this afternoon that will help with the diagnosis.


Pius: Dr. House is giving her medication and he doesn’t know what she has yet?


Augustine: Trust, Sister Pius.  It all happens for a reason.



Cut to the ducklings in the hallway.


Foreman: He doesn’t know what he’s doing.  The only problem that woman has is that House grabbed the wrong syringe.


Cameron: You don’t trust him?


Foreman: I don’t trust a man who won’t admit he might be wrong.  I notice you weren’t so quick to tell her she has Church-Strauss and only has a couple years to live.


Cameron: I don’t tell patients bad news unless it’s conclusive.


Foreman: Because you know he might be wrong.


Cameron: About Church-Strauss, not about what happened in the clinic.


Foreman: What about you, Chase?  You think he’s infallible, too?


Chase: All I know is, if House didn’t make a mistake and Sister Augustine has Church-Strauss, he’ll be self-satisfied and our lives will be good for a few weeks.  If House did make a mistake, he’ll be upset and our lives will be miserable for months.


Foreman: There is that.



Cut to House and Wilson walking out of the elevator and into the clinic.]


House: If Cuddy thinks I made a mistake the least she could do is suspend me from clinic duty.  


Wilson: She doesn’t confuse making a mistake with being incompetent. 


House: Oh, here we go.  Lesson time.  I recognize that confidence is not my short suit.  I also recognize that I am human and capable of error.


Wilson: So you might have screwed this up?


House: No.


Wilson: So, it’s only a theoretical capacity for error.


House: Good point.  Maybe there isn’t one.  Maybe that’s my error.


Wilson: You know, most people who think as much of themselves as you do like to talk about themselves.


House: Most people don’t like to listen, so what’s wrong with you? [He leaves
Wilson standing in the clinic.]



Cut to House entering Exam Room 1, which is occupied by… Santa Claus?  House makes a point of sniffing the air as he enters.]


House: Let me guess… inflammatory bowel.


Santa: Wow, yeah.  Is it that bad?


House: Yes.  It’s also written on your chart.  Bloody diarrhea, gas, pain… took sulfasalazine, but it didn’t work –


Santa: No, then I –


House: Next tried steroid enemas, oral corticosteroids, 5ASAs, 6 mercaptopurine… I’m impressed.


Santa: By my medical history?


House: By how well your last doctor charted.


Santa: It’s one thing to have to go to the bathroom every hour, but when the kids sit on my lap, it’s…. The store sent me home, they’re gonna fire me.  Can’t you put me back on 5ASA?  Maybe it’ll work this time?


House: Not likely.  I’m giving you a prescription.  It’s cheap, which is good because your insurance company won’t pay for it. [He gives Santa a prescription, who puts on his glasses to read it.]


Santa: [tries to read House’s writing] Cojorius?


House: Cigarettes.  One twice a day, no more, no less.  Studies have shown that cigarette smoking is one of the most effective ways to control inflammatory bowel, plus it’s been established that you look 30% cooler.


Santa: Are you kidding me?


House: About the looking cooler, yeah.  The rest is true.


Santa: Isn’t it addictive and dangerous?


House: Pretty much all the drugs I prescribe are addictive and dangerous.  The difference with this one is that it’s completely legal. [He turns to leave.]  Merry Christmas.



Cut to Chase wheeling Augustine to the CT.


Augustine: I was talking to the nurse, Arsenio.  Do you know him?


Chase: Not really.


Augustine: He can take pictures with his phone.


Chase: Cool.


Augustine: That woman from the lab was interesting, too.  She studied astrophysics before becoming a nurse.


Chase: You know the staff better than I do.


Augustine: Well, I love to hear about people.


Chase: Yet you live in a monastery.


Augustine: It’s where I serve our Lord and the world best.


Chase: Our Lord, maybe.  The rest of the world, on the other hand, would probably get more out of feeding the homeless or –


Augustine: Healing the sick?


Chase: As an example, yeah.


Augustine: Did you always want to be a doctor?


Chase: Always.  You always want to be a nun?


Augustine: My parents died when I was six.  I was raised in a foster home run by the Church.  When I was eighteen, I went to the monastery where they let me take my vows.  I’ve known no other life and I haven’t wanted to.



Cut to Augustine going into the CT.


Foreman: Okay, Sister, we need to you lie as still as possible.  If you get scared, just let us know.


Augustine: As Jonah said from inside the whale, “When I had lost all hope, I turned my thoughts to the Lord.”


Foreman: At least she’s got God on her side.


Cameron: I don’t believe in God.


Foreman: You’re not even a little agnostic?


Augustine: [from inside the CT] Is it supposed to smell funny?


Tech: Someone ralphed in there this afternoon.  We cleaned it up, but…


Cameron: It’s normal, Sister.  It’s just a few more minutes. I believe in a higher order that’s in control of what happens, but not one anthropomorphic entity called “God” that’s concerned with the everyday workings of you and me.


Foreman: What else is there to control but the everyday workings of you and me?


Cameron: It’s always about you, Foreman.


Foreman: What else are you talking about?  The trees, the fish?  Should they be the ones to think it’s all about them?  What about you, Chase?  Do you believe in God?


Chase: I believe Sister Augustine has no vascular pathology, which means no Church-Strauss.


Foreman: Which means House made a mistake.


Cameron: No, not necessarily.  It could be something else.  Thyrotoxicosis or a carcinoid. 


Foreman: I don’t get you.  You don’t believe in God, but you’re willing to put complete faith in one man?


Augustine: Please, the smell!


Foreman: Let’s get her out of there. [Augustine is panicking as they pull her out.]


Cameron: I’m coming, Sister.  I gotcha, I’m coming.


Augustine: Please, please, the smell, I’m sick –


Cameron: There’s no smell –


Augustine: No, God, no – [she puts her hands in a praying position, then gestures outward] Oh, it’s Jesus!  It’s Jesus!  [Chase rolls his eyes.  Augustine starts to laugh and cry.]  He’s coming for me.  He’s burning me with his touch!


Foreman: Let’s get her on some Ativan.  [He holds on to Augustine’s arms as she continues to cry.]  Smells, religious visions are symptomatic of temporal lobe swelling.  We don’t want her to –


Augustine: Oh!


Cameron: She’s seizing!


Foreman: Help me get her on her side. [The three of them maneuver the sister onto her side.]


Chase: Religious visions?


Foreman: Yeah.  And next comes… [he lifts up part of her gown, we see a rash on her leg.  Chase and Foreman share a look.]



Cut to the diagnostic office.]


Foreman: Patient tested positive for herpetic encephalitis. 


House: So what’s that tell us?


Cameron: Her immune system is severely compromised.


Cuddy: Ooh, I know!  Prednisone compromises the immune system.  Isn’t that the medicine you gave her for the thing she doesn’t have?


House: Yeah, but… hey.  I’m think that’s a trick question.


Cameron: Her immune system is severely compromised.  Two doses of prednisone wouldn’t do that.


Cuddy: Are you hanging your diagnosis on an adverb?


House: In ten seconds I’m gonna announce that I gave her the wrong dose in the clinic.


Cuddy: You’re gonna admit negligence?


House: Unless you leave the room.  If you leave you’ll have to testify. [Cuddy stays put.] Five, four, three, two….  So, there I was in the clinic, drunk.  I open the drawer, close my eyes, take the first syringe I can find – [the ducklings smile, Cuddy leaves]  So, what are the options for compromised immune system?


Chase: Mixed connective tissue disease.  It’d explain why she was feeling better on the prednisone. 


Foreman: Sure, she was feeling better right up to the moment it almost killed her.


House: On the other hand, it explains the symptoms.  Swollen hands, pulmonary problems, cardiac problems – it all fits.


Foreman: Except her ANA was normal.


House: So redraw the blood.


Foreman: But the treatment is cortical steroids, prednisone, and we can’t go there because of the encephalitis. 


House: Then we’ll treat it with something that modulates the immune system but doesn’t suppress it.  Hypobaric oxygen chamber.


Foreman: There’s no protocol for putting a patient in a high-pressure oxygen room to treat autoimmune problems.


House: Oh, you people.  Always with the protocols. Prep the nun and discontinue the prednisone. [He begins to erase the whiteboard and continues to talk to Foreman as the others leave.]  I am both amused and annoyed that you think I should be less stubborn than you are.


Foreman: You are aware of the Hippocratic Oath, right?


House: The one that starts: First, do no harm, then goes on to tell us no abortions, no seductions, and definitely no cutting of those who labor beneath the stone.  Yeah, took a read once, wasn’t impressed.


Foreman: Hypobaric treatments could cause oxygen toxicity, lung and eye damage –


House: Every treatment has it’s dangers –


Foreman: Which is why we treat when we’re only convinced the patient needs the treatment.


House: I’m convinced.  You’re not.  Question is, what are you going to do about it?  Hmm?



Cut to Cuddy’s office.


Cuddy: [on the phone] I have an opening Thursday at three.  Do you have a fourth?  Is he any good?  [Someone walks into her office.]  Can I call you right back?  Okay.  [She hangs up.]  What’s up? [We see that it’s Foreman that walked into her office.]


Cut to Chase and Cameron putting Augustine into the hypobaric chamber.


Chase: The pressure will force the oxygen into your system and saturate your blood.  It will enhance white cell activity and reduce the inflammation.


Augustine: And that will help with this mixed connective tissue disease?


Chase: We’ll be doing about ten treatments and then we’ll reevaluate.


Augustine: The last treatment with prednisone cause the seizures, right?  How confident is Dr. House about this?


Cameron: That you reacted so strongly to the prednisone let us know that you had an underlying problem with your immune system.


Augustine: I guess it was a blessing… of sorts.



Cut to the hospital chapel. House is sitting in the chapel watching General Hospital on his portable TV.


Soap Doc: So, who’s your favorite reindeer, Nurse?


Soap Nurse: Rudolph.


Soap Doc: I would have thought it was Vixen.


Soap Nurse: What are you implying?


Soap Doc: Nothing, but I saw you at the Christmas party with Dr. [fades out.  Sr. Eucharist walks in, makes the sign of the cross, and turns to sit.  She sees House in the pew.]


Eucharist: This is a chapel.  A house of prayer.


House: House of prayer, huh.  That explains the good reception.  Also why nobody’s ever here.


Eucharist: I need to talk with you, Dr. House.  Sister Augustine believes in things that aren’t real. 


House: I thought that was a job requirement for you people.


Eucharist: She’s been known to lie to get sympathy.  She’s a hypochondriac. 


House: [turns off TV] So, you’re warning me that I may be treating a non-existent ailment


Eucharist: Sore throats, joint pains… there’s always something wrong, and there’s never a reason for it. Mother Superior plays right into it.  Lets Augustine off work duties, treating her as fragile, special.


House: That must make you angry. [eats a piece of chocolate]


Eucharist: It bothers me.  It’s not really in Augustine’s best interests.  [She keeps looking at the chocolate bar.]


House: [offers the chocolate] Want some?


Eucharist: I shouldn’t.  [takes the bar and sits down next to House]


House: I guess you’ve got to be good at reading people to be a good infirmarian, huh.


Eucharist: [around a mouthful of chocolate] Mm hmm.


House: So, we’ve got pride, anger, envy, gluttony….  That’s four out of seven deadly sins in two minutes.  Do you people keep records of these things?  Is there a Cathlympics?


Eucharist: They say you have a gift.


House: They like to talk.


Eucharist: You hide behind your intelligence.


House: Yeah, that’s pretty stupid.


Eucharist: And you make jokes because you’re afraid to take anything seriously.  Because if you take things seriously, they matter, and if they matter –


House: And when things go wrong, I get hurt.  I’m not tough, I’m vulnerable. 


Eucharist: I barely know you, and I don’t know if I’m right.  I just hope I am.  Because the alternative is, you really are as miserable as you seem to be.


House: You know, from the way you’re looking at me right now, I’d say you just hit number five: lust.  [Eucharist hands House his candy bar and leaves.  House pulls out his pocket TV.]


Soap Nurse: Dr. Brown, I love you, too.



Cut to Cameron and Chase opening the hypobaric chamber.]


Chase: How’re you feeling?


Augustine: A little week.


Chase: That’s from the oxygen.


Augustine: My mouth is dry.


Chase: Okay. well, I’ll get you some of your tea.



Cut to House and Cuddy walking down a hallway.


Cuddy: Mixed connective tissue disease?  Her ANA is barely elevated!


House: Well, thanks for checking up on her.  Good to know you’ve got my back.


Cuddy: 0-2 stat is down to 83, pulmonary problems, breathing problems –


House: Irritation from the oxygen is typical.


Cuddy: She comes in with a rash and you put her into cardiac arrest.


House: That well just never runs dry, does it?  If there was no underlying problem, then why is she still having the rapid heartrate?


Cuddy: Maybe from the herpetic encephalitis caused by you giving her prednisone!


House: Her reaction is a symptom, not an error.


Cuddy: There’s always an explanation, isn’t there?


House: Yes, there is!  And if this one doesn’t work will find another.


Cuddy: But never one involving you screwing up.


House: One that fits all the facts.  Look, we obviously have a difference of opinion, and that’s fine, but unfortunately I’ve used up all the time I’ve budgeted today for banging my head against a wall.


Cuddy: I am going to do you the biggest favor one doctor can do for another.  I am going to stop you from killing your patient.  You’re off the case.



Cut to House, standing in his office.  He gives Foreman a Look, who Looks right back at him.  House then gives him quite an evil grin, and Foreman… well, he’s got nothing on that.


Cut to the ducklings talking with Cuddy in her office.


Cuddy: We’re going to treat the symptoms.


Cameron: Not the underlying condition?


Cuddy: There is no underlying condition.  What’s her status?


Chase: The sister’s breathing is labored.


Cuddy: Pneumonitis from the hypobaric chamber.  Put her on 40% oxygen until her 0-2 stats increase. 


Chase: BUN and creatin’s rising, ALT and AST twice the normal range.


Cuddy: Could be from the hypertensive episode.  Let’s follow them with labs.


Foreman: She still has the rash and the joint pain she came in with.


Cuddy: Order a non-steroidal  anti-inflammatory.


Cameron: When we were looking at the differential diagnosis with Dr. House, we were considering –


Cuddy: I don’t need to hear what Dr. House was considering!  All of this woman’s symptoms can be traced to Dr. House’s considerations.  Okay.  Let’s just get this patient healthy.  I want her going out the front door, and not the back.



Cut to Cameron, Chase and Foreman leaving the clinic.


Foreman: Hey, it’s not like I betrayed him.  Cuddy would have found out about the hypobaric treatments eventually.


Cameron: You did what you felt you had to.



Cut to House in the clinic.  He’s looking through the door with the epinephrine syringes.


Wilson: Can’t get enough of this place, huh?


House: Came for my stethoscope. 


Wilson: So, I shouldn’t read too much into the fact that you were looking for it in the drawer with the epinephrine syringes in it?


House: Okay, yeah.  I’d like to clear my reputation.


Wilson: Oh, right.  I forgot that you care about what people think.  Prescribing cigarettes for inflammatory bowel?  It could cause lung cancer, you know.


House: [leaving the exam room] You know why they have ribbons for breast cancer, colorectal cancer, prostate cancer and not for lung cancer?


Wilson: They ran out of colors?


House: It’s because people blame lung cancer patients.  They smoked, they screwed up, they deserve to die.  The reason people die from lung cancer is guilt.  [He enters Cuddy’s office where the records are kept.]


Wilson: Huh.  Well, guilt does a lot of damage.


House: You said that with great significance.


Wilson: You’re not here to find your stethoscope.  You’re not here to clear your reputation.  You’re here because you’re having doubts.  You might have screwed up.


House: I’m here because, if I’m right, Cuddy is killing that patient.


Wilson: Okay, but if you’re wrong?


House: Then she’s saving her.


Wilson: Fine.  You’re going to have to go through every record of every patient who’s been through this clinic in the last two days, and you’re gonna have to hope that those records can be trusted, which, by the way, yours can’t.  [Wilson leaves.]



Cut to Chase with Augustine.


Chase: These pills will help your kidneys function a little better, Sister. [She takes the pills.]  Get your wrist? [He takes her pulse.]


Augustine: What’s that?


Chase: 104.


Augustine: Is that good?


Chase: It’s fine.


Augustine: You’re a lousy liar, Dr. Chase. [Chase’s beeper goes off.  On it is the message “Call Mom!”]


Chase: I have to get this.  Excuse me.



Cut to House’s office.  House is playing with a yo-yo.  Chase enters.


Chase: My mother’s been dead for 10 years.


House: But she’s always with you in spirit.  What do you know about the nun?


Chase: Which one?


House: The cute one.  I think she likes me.  The sick one, obviously.


Chase: Her parents died when she was a child and she’s been with the Church ever since.


House: What’s she lying about?


Chase: Why do you say that?


House: I always say that.  And the old nun says the sick nun is a big fat nun liar.  You know nuns, what do you think?


Chase: I don’t know nuns.


House: You hate nuns.  You can’t hate someone if you don’t know them.


Chase: Know any Nazis?  Maybe I hate them on principle.


House: I have a theory on what makes good boys “good”.  It’s not because of some moral imperative.  Good boys have the fear of God put into them.  Catholic Church specializes in that kind of training, to make good boys afraid of divine retribution so they will do what their daddies tell them, like, for example, going into medical school when it’s the last thing they want to do.  What do you think?


Chase: I think if she did have a secret, her boss would know.  [He leaves.]



Cut to the monastery.  House is talking to another nun. I’m assuming the Mother Superior.


House: Did you paint, or put in new carpets recently?


Nun: No.


House: Any way she could have got access to drugs?


Nun: Well, we lock all of our medications in the infirmary, and we don’t keep prescription drugs here. [Nun is making tea.] Why haven’t you asked Sister
Augustine about these things directly?


House: I’ve found that when you want to know the truth about someone that someone is probably the last person you should ask.


Nun: Ah.  And have you been speaking to Sister Eucharist?


House: She ratted out her fellow sister pretty quickly.  If I were you I’d have her repeat a year of nun school.  [Nun chuckles.]


Nun: Becoming a nun doesn’t make you a saint.


House: Becoming a doctor doesn’t make you a healer.


Nun: Just because we live in a monastery and we spend most of our time in prayer doesn’t mean we don’t find time for drama.


House: So, what is the sick one’s drama?


Nun: Sister Augustine lived in Catholic foster care until she came to us. [kettle whistles]  Tea?


House: Sure.  Do all of you lie?  It’s a good strategy, simpler when you all tell the same lie, but she has not spent her entire life as a good Catholic.  When she had a cardiac arrest I had to open her blouse to do CPR and I learned two things: nuns can have nice breasts, and she has a tattoo on her shoulder of a skunk.  Now, maybe it’s the Sacred Skunk of Joseph, but as far as I know, Catholic foster care and monasteries do not keep tattoo parlors in their refractories. 


Nun: We consider that our life begins when we put on our habits and take our vows.  What happens before then –


House: Is irrelevant to you, but it’s relevant to me.


Nun: Sister Augustine went into foster care when she was six years old, but she left when she was twelve.  She lived on the streets, she got into drugs.  When she was fifteen, she became pregnant, tried to self-abort.  She lost the child, she became ill.  We took her in when she came back.  If we had thought it was medically relevant we would have told you.


House: It’s not. [He takes a sip of tea, then looks at it.]  This tea is delicious.  Local herbs?



Cut to Cuddy and the ducklings in a hallway.


Cuddy: Any change with medication?


Chase: Yeah, she’s getting worse.  Lung function’s deteriorating, BUN and creatin are continuing to rise.  She’s starting to run a fever and the rash is spreading.  At this rate she’s not going to make Christmas.


Cameron: Maybe House was right.  Maybe there is an underlying condition that explains the symptoms, something we haven’t considered.


Cuddy: Like what?


Cameron: It could be a metabolic disorder.


Cuddy: Specifically?


Cameron: Mitogenetic.


Cuddy: Specifically?


Cameron: I’m just saying –


Cuddy: You’re just saying you think House is right.


Cameron: Might be right.


Cuddy: Of course he might be right!  It might be the Hand of God at work.  Don’t say it’s something else unless you’ve got something concrete to offer.  [A teabag is thrown onto Cuddy’s paperwork, she picks it up and stares at the entering House.] What’s this, hemlock?


House: “I’m going to do you the biggest favor one doctor can do another.  I’m gonna stop you from killing your patient.”  It’s figwort tea.  Great for that little pick-me-up we’re all looking for in the morning.  Opens the lungs, increases the blood pressure, stimulates the heart.  Unfortunately, if you then get injected with even 0.1 cc of epinephrine: instant cardiac arrest.  Still, what the hell, it tastes great.


Cuddy: Sister Augustine –


House: Has been drinking it religiously, so to speak.


Foreman: Take the cardiac arrest out of the equation…


House: All the rest of the symptoms can be explained by a severe long-term allergic reaction.


Foreman: That’s what Cameron said in the beginning.


House: Yes, she did.  Well done. [Cameron smiles.]  But your unwillingness to stick by your diagnosis almost killed this woman. [No more smiles.]  Take a lesson from Foreman: stand up for what you believe.  Okay, let’s go figure out how to save a nun. [He leaves.]


Chase: Damned if you do, damned if you don’t.



Cut to House and the Ducklings walking to the diagnostic office.


House: Because it’s been untreated for so long, it’s gone from a simple watery eyes, scratchy throat allergy to a whopping I’m-gonna-kick-your-ass allergy, compromising her immune system, diminishing her ability to heal and breaking down her organs systems.  So, what’s the source?


Chase: The dish soap.


House: No, symptoms persisted days after the dishwashing episode.  It’s gotta be something she’s been exposed to here in the hospital as well as the monastery.


Foreman: Well, what about the tea?  It caused her arrhythmia.


House: Could be, but it’s not definitive.


Chase: We’ll skin test for allergens.


Cameron: Not yet, she’s too reactive.  She’d test positive for everything.  We need to stabilize her, isolate her from all possible allergens.  Give her system a rest.


Chase: Get her in a clean room.


House: Okay.  And we’ll gradually introduce allergens and see how she responds.  When she reacts to something we’ll know that’s what killing her.



Cut to the ducklings helping Augustine in the clean room.


Foreman: There you go.  No television, no books.


Augustine: Not even my Bible?


Foreman: I’m afraid not.  This room has filtered air, filtered water… you even have silk sheets.  Very decadent and hypoallergenic.  You should be feeling better here. [Foreman and Cameron leave.]


Chase: We’ll be back to check on you in a little while.


Augustine: Can the other sisters come in and pray with me?


Chase: It’d be better if you don’t have any visitors.  Once we isolate what’s causing your allergy, then we can be a little more lax. [Augustine turns away from the window and starts to cry.]  I can pray with you.


Augustine: I want to die.  Why has He left me?


Chase: I was in seminary school.  They asked us once what our favorite passage was.  I chose 1 Peter 1:7.  “These trials only test your faith to see whether or not it is strong and pure.  Your faith is being tested as fire tests gold and purifies it.”


Augustine: “And your faith is far more precious to the Lord than pure gold; so if your faith remains strong after being tested, it will bring you much praise and glory and honor on the day of His return.”


Chase: He hasn’t left you.  The only thing in the way of your knowing if he’s left you is your fear.  You have a choice: faith or fear.  That’s the test.


Augustine: Do you think faith doesn’t mean I won’t die?


Chase: It will affect how you experience your death, and therefore your life.  It’s up to you.


Augustine: Why did you leave seminary school.


Chase: A test.  You passed.  I didn’t.



Cut to Cameron and Foreman talking to Pius and Eucharist.


Cameron: We’ll call you if anything changes.


Eucharist: Will she be all right?


Foreman: As long as she’s not exposed to anything that will aggravate her allergy, she’ll be fine. [Chase comes and knocks on the window.]


Chase: Need some help in here! [Cameron and Foreman start to suit up.] Screw the procedure, she’s in anaphylactic shock!


Foreman: No way, she’s in the damn clean room.


Chase: You kidding me?  Get in here!  [Cameron and Foreman run in.]  0.1 cc of epi.


Foreman: Gonna have to intubate. 


Cameron: I got it.  [They insert a breathing tube.] I’m in.  [They start to pump air.]  Breathing’s stabilized.


Chase: It’s a clean room!



Cut to House and Wilson looking through the glass.


House: How do you get an allergic reaction in a clean room?


Wilson: Maybe it was the preservatives in the IV?


House: Checked that.


Wilson: Latex tubing?


House: Checked that.  Checked everything.


Wilson: Well, it could be mast-cell leukemia.  It can cause anaphylaxis. 


House: Checked the blood levels.  And it’s not [he mutters a couple of diseases she didn’t have, I couldn’t catch it].


Wilson: Maybe it’s just divine will.


House: It’s not my will.  [takes a couple of Vicodin]


Wilson: You do realize if you’re wrong, about the big picture that is, you’re going to burn, right?


House: What do you want me to do?  Accept it, pack it in?


Wilson: Yeah.  I want you to accept that sometimes patients die against all reason.  Sometimes they get better against all reason.


House: No, they don’t.  We just don’t know the reason.


Wilson: I don’t think the nuns would agree with you on that.



Cut to House, pacing in his office. Cameron knocks on his office door and enters.


Cameron: I just wanted to say that I know that you did everything you could.


House: I don’t need verification from you to know that I’m doing my job well.  That’s your problem, not mine.


Cameron: I was just being nice.


House: Yeah, well, you don’t need to always do that. [pause]


Cameron: Merry Christmas.  [She hands House a present.  Chase enters.]


Chase: Sister Augustine’s been extubated.


House: Good.


Chase: She’s requested to check out against medical advice.  She wants to go back to the monastery.


House: Well, talk her out of it.


Chase: I think I may have talked her into it.



Cut to House entering the clean room.


House: Room’s paid up for the rest of the week.  You might as well stick around.


Augustine: This illness is a test of my faith.  If it’s His will to take me, it doesn’t matter where I am.  I can accept that.


House: Does anybody believe anything you say?  You’re not accepting.  You’re running away.  Just like you always do.  You ran away from the monastery, you get laid, you ran away from the real world when getting laid didn’t work out so good.  Now things aren’t working out again, so off you go.


Augustine: Why is it so difficult for you to believe in God?


House: What I have difficulty with is the whole concept of belief.  Faith isn’t based on logic and experience.


Augustine: I experience God on a daily basis, and the miracle of life all around.  The miracle of birth, the miracle of love.  He is always with me.


House: Where is the miracle in delivering a crack-addicted baby?  Hmmm?  And watching her mother abandon her because she needs another score.  The miracle of love.  You’re twice as likely to be killed by the person you love than by a stranger.


Augustine: Are you trying to talk me out of my faith?


House: You can have all the faith you want in spirits and the afterlife, and heaven and hell, but when it comes to this world, don’t be an idiot.  ‘Cause you can tell me you put your faith in God to put you through the day, but when it comes time to cross the road, I know you look both ways.


Augustine: I don’t believe He is inside me and is going to save me.  I believe He is inside me whether I live or die.


House: Then you might as well live.  You’ve got a better shot betting on me than on Him. 


Augustine: When I was 15, I was on every kind of birth control known to man, and I still got pregnant.  I blamed God.  I hated Him for ruining my life, but then I realized something.  You can’t be angry with God and not believe in him at the same time.  No one can.  Not even you, Dr. House.



Cut to a hallway.  Wilson meets up with House.


Wilson: How’d it go?


House: She has God inside her.  It would have been easier to deal with a tumor.


Wilson: Maybe she’s allergic to God.


Cut to House walking down the hall with the ducklings in tow.


House: We looked everywhere for an allergen that could be causing this reaction except one place: inside her.


Foreman: On her medical history she didn’t mention any surgery.


House: She had one.


Cameron: Can we get her records?  What hospital was it at?


House: She didn’t have it at a hospital.  Order a full body scan.


Chase: What if she refuses?


House: Tell her I’m looking for a miracle.


Cut to the imaging center.


Foreman: No piercings, no fillings, no surgical pins in the arm, no implants…


Chase: It’s clean as a whistle.  What’s House looking for?  [Foreman shakes his head, and then squints at the screen.]


Foreman: What is that?


Chase: Don’t know.


Foreman: Lock on it.  Get a 3D representation. [The image shows a piece of metal in the form of a cross.]


Cameron: Oh my God!


Cut to House, looking at the xrays.


House: The copper cross, a form of birth control pulled off the market in the 80s.


Foreman: So, she’s allergic to copper.


House: Rare, but it happens.


Chase: Wouldn’t she know she had an IUD?


House: She had an abortion.  IUD must have been left in, embedded in the endometrial tissue where it couldn’t be detected.


Chase: So, all we have to do is remove the IUD –



Cut to Chase talking to Augustine.


Chase: -- and the symptoms should subside.


Augustine: I got this IUD when I was fifteen.  It’s been more than twenty years.


Chase: Prolonged exposure to an allergen with minimal symptoms.  But at some point, all it takes is one last contact to cause a full-blown reaction.  It’s like a balloon filled with air.  One last breath, it explodes.


Augustine: The first time I got the rash was when I was washing the copper cookware.


Chase: And all your subsequent symptoms came from ingesting food prepared in it.


Augustine: Dr. House found his miracle.


Chase: I doubt he’ll interpret it that way.


Augustine: You told me your favorite passage.  Would you like to hear mine? [Chase nods]. “Celebrate and be glad, for your brother was dead and is alive again.”


Chase: The prodigal son.


Augustine: He’ll be waiting for you when you’re ready.


Chase: We’ll schedule your surgery for tomorrow.



Cut to the clinic desk.  House is again throwing candies.  Wilson enters and sits next to him, giving him coffee.


Wilson: The sixth circle of Hell.


House: Confined in a sweat box with a bloody nose and all the tissues are soggy.


Wilson: I think that’s the seventh.


House: Nope, seventh is –


Wilson: God, we must be fun at parties.


House: I think we both know the flaw in that theory.


Wilson: How’s the Sister?


House: Kidneys functioning, heart rate is normal.  You know how it is with nuns: you take out their IUDs and they bounce right back.


Wilson: Great.


House: Told you I didn’t screw up.


Wilson: You screwed up.


House: I gave her 0.1 cc of epinephrine. 


Wilson: Yeah, and if Cuddy hadn’t taken you off the case, you would have killed her. You want to come over for Christmas dinner?


House: You’re Jewish.


Wilson: Yeah, Hanukkah dinner.  What do you care?  It’s food, it’s people.


House: No thanks.


Wilson: Maybe I’ll come to your place.


House: Your wife doesn’t mind being alone at Christmas?


Wilson: I’m a doctor, she’s used to being alone. [House raises his eyebrows.]  I don’t want to talk about it.


House: [quickly] Neither do I. [Cuddy enters.]


Cuddy: You did good with the nun.  Congratulations.


House: Thank you.


Cuddy: Merry Christmas, Dr. House.  Dr. Wilson. [She leaves.]


Wilson: Good night.  That was sweet.


House and Wilson, sitting in House’s place eating Chinese food, talking and laughing.  Cuts to the hospital Christmas party for the sick kids.  Foreman is dressed up as Santa.  Cuts to House, now alone, playing the piano.  Cuts to Cameron, in her office with a Christmas present.  Snow is falling in the background.  Cuts to Cuddy, who is tending a patient.  Back to House on the piano.  Cuts to the hospital Chapel service.  The four nuns we’ve met are present.  Chase is watching through the windows.  Final shot of House at the piano.

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CastleBeck, Avant-hier à 11:48

Il y a quelques thèmes et bannières toujours en attente de clics dans les préférences . Merci pour les quartiers concernés.

Sonmi451, Aujourd'hui à 12:03

Merci par avance à tout ceux qui voteront dans préférence, j'aimerais changer le design de Gilmore Girls mais ça dépend que de vous.

choup37, Aujourd'hui à 12:56

Effectivement, beaucoup de designs vous attendent dans préférences, on a besoin de vos votes

sabby, Aujourd'hui à 16:31

C'est voté pour moi Et en parlant de design, le SWAT a refait sa déco. N'hésitez pas à venir voir

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