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J'ai regardé les deux premiers et j'ai bien aimé, hâte de voir la suite ^^
Moi, je les ai enregistrés, mais je les avais déjà vus car la saison 8 a déjà été diffusée en Belgique.
Mais je n'ai pas tout vu, jusqu'au 6 ou 7 je crois et je n'en dis pas plus...
Je l'ai commencé avec beaucoup d'enthousiasme et c'était un vrai plaisir de retrouver House et ses frasques. House en prison et House de retour à l'hôpital. J'étais un peu peiné dans le second épisode de voir Wilson ne plus lui parler mais finalement, les choses se sont arrangées. J'ai hâte de voir la suite, cette dernière saison je compte en profiter au maximum.
J'ai déjà vu la saison 8 sur le net, c'est une excellent saison je trouve ! Pour ce qui est des épisodes sur TF1 diffusés il n'y a pas longtemps, car je ne vais spoiler, je suis un peu déçut qu'on ne voit pas plus House en prison mais contente de son retour à l'hôpital. Pas mal de chose ont changer mais à la fin du deuxième épisode, il retrouve "partiellement" son bureau et ses marques. Alors le changement...Sauf ses cheveux peut-être X)
Même si j'ai déjà regardé toute la saison, je serais quand même au rendez-vous devant ma television !
Je n'ai pas encore commencé la saison 8, parce que je n'ai pas fini de regarder la saison 7... J'attends donc d'avoir fini pour rattraper ensuite mon retard de la saison 8 (déjà 4 épisodes en comptant ceux de demain soir...)
Je viendrai commenter dès que le temps me le permettra, n'hésitez pas à revenir sur le quartier pour commenter les épisodes (sans spoiler la suite bien sûr si vous l'avez déjà vu) mais aussi pour faire tout un tas d'autres choses ! ;)
Oulala il faut que je rattrape le temps perdu ! J'ai même pas eu le temps de suivre la saison 7 !!
Comme pour "Desperate Housewives" il y a quelques semaines, cela me fait très étrange de me dire que je vais commenter le dernier season premiere de toute l'histoire de "House". Si les deux séries n'ont pas grand chose en commun, elles sont pour moi sur un pied d'égalité sur une chose : ce sont 2 séries cultes des années 2000, qui auront quoi qu'il arrive marqué la télévision. Mais ma frustration est néanmoins de taille, à cause du départ un peu trop précipité de Lisa Edelstein.
Pourtant, ce n'est pas dans ce premier épisode que cela se ressent, car "House" a décidé de proposer une ouverture de saison uniquement centrée autour de son héros. Une bonne idée, en somme, puisque la transition s'effectue plus doucement. Les scénaristes ont su choisir la meilleure option pour éviter le carnage. Le fait de ne voir que House est donc un moyen très intéressant, au delà de se remémorer simplement sa situation, de développer le personnage dans la remise en question qui l'a occupé depuis plusieurs mois. Tout est très bien géré à ce niveau, et quelques scènes sont même particulièrement touchantes.
Du côté de l'originalité, j'ai eu un peu peur au début que la série replonge dans l'ambiance du début de la saison 6, qui constitue sans doute l'un des meilleurs épisodes de "House", si ce n'est le meilleur. Heureusement, l'univers carcéral est géré de façon à ce que l'illusion de nouveauté soit maintenue, ce qui est donc très plaisant. La réalisation est un peu monotone, mais cependant relativement efficace. Par ailleurs, la série garde un ton humoristique malgré le style un peu particulier, notamment grâce à une interaction passionnante entre House et les autres détenus.
Enfin, je ne peux pas m'empêcher de parler du cas médical de la semaine, car que serait "House" sans un bon vieux virus à identifier ? Le médecin découvre que l'un des détenus est atteint d'une maladie mystère, et se décide alors de le résoudre avec l'appui d'une infirmière de la prison. Le scénario est un peu simple, le suspense aussi (bien que j'ai failli me faire berner lorsque juste avant la fin, on nous fait croire que House s'est planté), mais ce qui le mieux réussi, c'est le fait que l'intrigue se fond parfaitement dans le reste de l'épisode. Un mot aussi sur cette fameuse infirmière, un personnage haut en couleurs qui mine de rien, joue un grand rôle : celui de rediriger House vers la voie de la médecine.
En bref : Si le final de la saison 7 était un peu inégal, cette reprise est à la hauteur de ce que j'attends de la série pour un début de dernière saison. Hâte de découvrir la suite.
Note : 8/10
Je te rejoins, c'était bien de se concentrer sur House uniquement. Cela permet de démarrer en douceur par rapport à tout ce qui change cette saison. Et les moments dans la prison étaient très plaisant, la série garde toujours de l'humour, j'avais un peu peur de comment cela serait dans la prison, mais c'était bien géré.
D'ailleurs, je n'ai pas le souvenir que la série ait déjà tenté cette expérience par le passé (se dispenser de tous les autres personnages). Je peux me tromper, mais si ma mémoire est bonne, même le season 6 premiere avait quelques scènes avec d'autres héros que House.
Il y a des épisodes où House s'est déjà séparé de son équipe, mais pas à ce point-là, c'est vrai. Là, il y avait vraiment que House en interactions avec d'autres personnages, mais c'était bien fait et je n'ai pas ressenti de manque.
Qui aurait pu penser que le départ de Cuddy ne plomberait pas la série un seul instant en ce début de saison ? En tout cas, honnêtement, pas moi. Si je regrette évidemment le personnage campé par Lisa Edelstein, je trouve que "House" s'en sort admirablement pour pallier cet inconvénient de taille. Après avoir proposé un season premiere uniquement recentré sur House, la série continue d'évoluer à petits pas, avec cette fois, le retour de 2 seuls autres héros : Wilson et Foreman, les deux meilleurs ennemis de House.
Commençons par Foreman : après une utilité très limitée depuis qu'il était la 5ème roue du carrosse, il retrouve ici de l'intérêt en remplaçant Cuddy au poste de doyen. Une excellente idée, car cela nous promet des confrontations intéressantes avec son ancien patron, mais dans un autre registre que celles avec Cuddy. Il n'y a donc pas la volonté de copier le passé, une bonne chose. De son côté, Wilson ne se remet pas des actes de House, et lui fait clairement comprendre. La scène de fin est toutefois touchante, car on sait très bien que ces deux là seront toujours proches, et ce passage ne fait que le confirmer.
Pour le reste, c'est le grand retour du ton humoristique, après un premier épisode plus ciblé. Evidemment, les frasques de House sont à nouveau énormes, et terriblement efficaces. L'introduction du personnage de Chi Park est sobre et classique, mais néanmoins un point positif dans le sens où elle permet à la série d'évoluer progressivement, et de modifier quelques bases en douceur. L'actrice est pour le moment bonne dans son rôle, espérons que cela continue. Sur le plan de l'humour, je retiens notamment deux scènes Wilson/House (avec "My Heart Will Go On", puis avec l'appareil d'IRM), mais également House qui s'approprie la vitre du bureau comme tableau, et la vitre brisée pour récupérer son bureau.
Enfin, le cas de la semaine est bien pensé, car présente une petite originalité par rapport à ce qu'on peut souvent voir : cette fois, il ne s'agit pas pour House de sauver un patient, mais... des poumons. Après 8 ans, "House" arrive encore à trouver quelques idées pour sortir de l'ordinaire, et ça, il faut vraiment saluer l'effort. Si la mécanique est la même que traditionnellement, le déroulement est parsemé de nouveautés, et ça me plaît assez. Reste maintenant à voir si le futur retour des autres personnages ne va pas réinstaller la série dans son train-train habituel.
En bref : Très agréablement surpris par l'excellente santé de la série, pourtant plombée en coulisses par le départ de Lisa Edelstein. Un épisode différent du season premiere, mais toujours de très bonne facture.
Note : 8/10
Les festivités du début de saison, "House" revient avec ce troisième épisode à quelque chose de plus classique : le personnage a désormais bien repris ses marques à l'hôpital, s'est fait (ou presque) à sa nouvelle organisation, etc. Résultat, le schéma du cas traditionnel de la semaine est utilisé, ce qui n'est pas forcément une mauvaise idée sur le papier. Sauf que... ce patient incarné par un Wentworth Miller plutôt mauvais (bon allez, j'ose, carrément médiocre en fait) n'a pas grand intérêt, et que le déroulement de son diagonostic ne m'a pas franchement passionné.
"Altruisme extrême" est davantage à la hauteur sur d'autres terrains, comme celui de ses personnages. Tout d'abord, je me permets de saluer l'excellente initiative de ne pas immédiatement faire revenir Chase et Taub. La logique de faire une rentrée progressive se poursuit, et c'est clairement la meilleure idée qui soit. En revanche, la femme de l'ancienne équipe fait son retour : Thirteen (Treize). Un retour en coup de vent, puisque House la vire à la fin de l'épisode.
Cette scène est d'ailleurs très touchante, et me fait constater toute l'ampleur et toute la profondeur qui s'est emparée du personnage de Gregory House depuis les débuts de la série. Je ne sais pas si Olivia Wilde va revenir d'ici la fin de la série (j'espère une petite apparition, au moins), mais le fait qu'elle parte de l'équipe va permettre de redynamiser l'ensemble, lorsque les deux "mâles" pointeront le bout de leur nez.
Pour le reste, House nous offre quelques frasques habituelles, grâce à l'arrivée à Princeton de Jessica Adams, cette fameuse infirmière avec laquelle notre héros a collaboré en prson. Un vent de fraîcheur a alors soufflé sur la série, et je dois dire qu'intégrer ce personnage à l'équipe (du moins, pour le moment) est plutôt une bonne chose. Je retiens aussi quelques scènes humoristiques bien pensées (comme les "Virus" en écho de House, ou encore son plan pour se faire payer ses réparations de voiture), qui activent l'épisode en mode divertissement.
En bref : Plus conventionnel, cet épisode revient peu à peu aux racines de la série. Malgré tout, le retour/départ de Thirteen offre de jolis moments.
Note : 6.5/10
House a toujours besoin d'argent pour embaucher Chase et Taub, et après avoir échoué lors de l'épisode précédent, il va à nouveau tenter le tout pour le tout auprès de son nouveau patient. Sur le papier, la redondance entre les deux cas médicaux est frappante, et inquiétante. Mais en réalité, là où le 8.03 n'était pas très intéressant sur ce point, "Placements à risque" offre quelque chose de bien plus palpitant. Ce petit fil rouge sur la récolte des fonds, qui s'arrête d'ailleurs à l'issue de ce quatrième épisode, était vraiment une sympathique idée.
La résolution du cas médical de la semaine est beaucoup moins barbante que pour l'épisode précédent, grâce à un scénario mieux ficelé, et surtout, un suspense important sur le moment où House va enfin dégoter sa part du gâteau. On le voit venir, mais on ne sait pas trop quand ni comment il va s'y prendre. Au final, il lui fait donc signer un papier après lui avoir sauvé la vie : une bonne idée, n'est-ce pas ?
D'ailleurs, Hugh Laurie donne à son personnage un nouveau coup de projecteur dans cet épisode, avec le grand retour des délires en tout genre de House : la main aux fesses de Foreman, le pari stupide avec Park pour la faire virer (même si on découvre en réalité qu'il a tout préparé soigneusement pour que l'inverse se produise, un passage très émouvant) ou encore la guerre avec ses voisins de bureau, tout l'épisode est calibré pour que l'on puisse rire à gorge déployée, et ce pour la première fois cette saison. Une façon de se remémorer les débuts de la série, et ce n'est pas pour me déplaire, bien au contraire.
Mais le plus intéressant dans "Placements à risque", c'est sans aucune hésitation la scène finale. Alors qu'il décide de convier Adams à rejoindre officiellement son équipe (qui devrait donc être composée de 4 membres dès l'épisode prochain, avec le retour des deux gars), il lui annonce avoir acheté tous les équipements de ses ennemis du service voisin, et lui offre la possibilité de tout détruire pour faire passer sa colère. Honnêtement, j'ai trouvé cette scène extraordinaire, elle m'a bluffé. C'est avec ce genre de moments qu'on se rend compte toutes les évolutions de House depuis que l'on (téléspectateurs) a fait connaissance avec lui, et la nostalgie s'installe déjà.
En bref : Excellent épisode qui prépare le retour de Taub et Chase en multipliant les gags hilarants et en montrant un House à la fois délirant et profondément bon.
Note : 8.5/10
Ca y est, tout le monde est de retour. Après avoir réintroduit Foreman et Wilson dans l'épisode 8.02, c'est au tour de Chase et Taub de revenir à Princeton, pour réintégrer l'équipe de House. J'attendais leur arrivée avec beaucoup d'impatience, ayant hâte de découvrir la nouvelle dynamique posée entre eux et les nouvelles recrues. Globalement, aucune déception n'est à l'ordre du jour. Le quator fonctionne à la perfection, entre attrait de la nouveauté et efficacité conservée.
Il faut dire qu'en dehors de la formation même de cette équipe 4.0 (pour celles qui ont véritablement compté), la série nous réserve quelques scènes sympathiques. Concernant Taub, il est au centre de l'intrigue humoristique majeure de l'épisode : House est persuadé que ses filles ne sont pas les siennes, et cherche donc à faire des tests ADN. La recherche de prélèvements et les quelques gags qui en découlent sont succulents. Pour Chase, une partie plus émotionnelle lui est réservée : ses retrouvailles avec Foreman. J'ai beaucoup aimé les deux passages principaux entre les anciens collègues, et l'amitié qui se révèle au grand jour. Par ailleurs, l'allusion de House vis-à-vis du couple Chase/Adams me rend curieux.
Néanmoins, il faut noter que "De confessions en confessions" s'attarde peu sur le côté dramatique, après avoir beaucoup donné dans ce sens au début de la saison. Concernant le cas de la semaine, il est plutôt classique et à la fois atypique. La construction et les idées de bases ne sont pas folichonnes, car la série a déjà proposé ce genre de scénario pour ses patients. En revanche, la dernière partie s'avère plus intéressante, lorsque Chase découvre la véritable maladie du patient.
Enfin, comment ne pas parler (encore une fois !) des dernières secondes de l'épisode ? Décidément, "House" fait fort avec ses scènes finales. Après un moment bourré d'intensité dans le 8.04, c'est tout en humour que celui-ci se conclut : House dévoile les travaux qu'il a entrepris dans son grand bureau... à savoir construire une fenêtre donnant directement sur le bureau de Wilson ! La tête de Robert Sean Leonard est magique, et cette petite révolution dans la routine de la série m'excite beaucoup. En espérant que ce gadget soit utilisé comme il se doit.
En bref : Peu de passages larmoyants dans cet épisode, mais "De confessions en confessions" fait le job, avec un cliffhanger humoristique croustillant.
Note : 7.5/10
L'épisode précédent nous laissait sur un joli suspense : House avait fait créer une grande baie vitrée entre son bureau et celui de Wilson, et le tout était de savoir comment elle allait être utilisée (une réplique de House disait d'ailleurs qu'elle allait "tout changer"). Quelle ne fut donc pas ma déception quand, en découvrant ce nouvel épisode, il n'en fut pas question un seul instant. Sans doute que la série nous réserve cela pour la suite, mais je trouve regrettable de ne pas avoir emboîté le pas.
Heureusement, "House" se rattrape en nous proposant malgré tout de nombreux passages hilarants entre House, Wilson... et Foreman. Wilson souhaite en effet emmener House à un tournoi de boxe, mais House ne peut pas bouger à cause de son bracelet. Les diverses stratégies dont il use pour contourner le problème sont plutôt très drôles, mais ce qui m'a surtout plu, c'est la scène finale (oui, cela fait déjà 3 épisodes de suite), où House et Foreman truandent publiquement Wilson. Un bon moment pour le téléspectateur.
Pour le reste, Adams est mise à l'honneur lorsque House souhaite connaître son enfance et les raisons d'un éventuel rejet de ses parents. Là aussi, beaucoup de petits passages sympathiques, et un échange final emprunt d'émotion. La série se perd beaucoup plus concernant Taub : si cette histoire de Sophie/Sophia est toujours plaisante, je ne vois pas vraiment ce qu'elle peut désormais apporter de plus. J'ai comme l'impression que ça tourne déjà en rond, et que Taub ne ressort pas grandi de cette intrigue.
Enfin, sur le plan médical, la consultation de House avec le patient diabétique est géniale, évidemment (avec une préférence pour le gobelet d'urine, et les réactions de Chase et Taub), le cas de la semaine un peu moins. Ce qu'il y a de positif, c'est que les pistes sont tellement nombreuses que le rythme est soutenu, et qu'on n'arrive pas du tout à jauger à quel moment le diagnostic est le bon. En revanche, le sentiment de déjà vu est grand. Les relations parents/enfants ont déjà été largement exploitées dans la série, et cette redondance est quelque peu dérangeante.
En bref : Un épisode relativement bien mené, mais manquant d'originalité et avec une intrigue qui traîne un peu trop en longueur du côté de Taub.
Note : 6.5/10
Cet épisode de "House" aurait pu être parfait, c'est une certitude. Malheureusement, un élément de taille vient contrecarrer les plans de la série : il est beaucoup trop plat. En terme d'efficacité, on s'ennuie même sévère, alors qu'il est bourré de matière et de bonnes choses. Je crois que cela vient d'une construction complètement anarchique, qui fait que rien ne s'assemble, et que le cas médical de l'équipe (hors House) vient polluer totalement le reste des évènements. Car si le scénario est, contrairement à l'épisode précédent, plutôt solide sur le plan médical, il n'est toutefois pas suffisamment passionnant pour pouvoir s'y attarder.
Mais en dehors de ce point, tout le reste est magique. A commencer par House lui-même, évidemment, qui va gérer un diagnostic secondaire malgré l'interdiction formelle de Foreman, et la mise en garde de Wilson : celui d'un jeune de 4 ans, décédé de façon surprenante. Sauf que ce que personne ne sait, c'est que House connaît le père de l'enfant par son groupe de gestion de la colère. Une très belle occasion d'assister au suivi psychologique du personnage faisant référence au season 7 finale, et de constater une nouvelle fois toute l'étendue de l'évolution de House.
Je suis vraiment bluffé par la dimension énorme que les scénaristes ont su donner à leur héros, même si Hugh Laurie y est évidemment pour beaucoup également. Quoi qu'il en soit, l'intrigue est maîtrisée de bout en bout, et le passage final avec la révélation aux parents puis le suspense (à l'issue naturelle) quant au sort dont House va hériter par Foreman est absolument géant. Voilà la preuve qu'une série n'a pas besoin de verser des larmes pour émouvoir, car honnêtement, c'est tout aussi fort et puissant ici, si ce n'est plus.
Enfin, la partie plus légère de "Remuer la poussière" est assurée par quelques répliques toujours aussi cinglantes de House, mais surtout grâce à Chase, qui décide de se faire des manucures et des coupes de cheveux à longueur de temps. Les petits échanges avec Park sont succulents, mais surtout, j'ai fondu devant le magnéto où Chase joue à l'animateur télé avec ses blagues débiles et son costume indéfinissable. C'est dans ce genre de moments que je suis ravi de savoir que Jesse Spencer a retrouvé du travail dans "Chicago Fire" (qu'il va bien falloir que je découvre), mais que j'ai comme le sentiment qu'il pourrait également assurer au rayon des comédies.
En bref : Mon Dieu que le rythme est lent... mais tout le reste est irréprochable ! Un excellent épisode.
Note : 8.5/10
Encore une fois, le cas médical de cet épisode ne m'a pas vraiment emballé. Il ne faudrait pas que cela devienne une habitude, mais malheureusement, ça semble en prendre le chemin. Si la scène d'ouverture au tribunal et quelques passages (comme la découverte de l'arsenal armé du patient chez lui par Parks et Adams) sont plutôt bonnes, le reste manque cruellement d'intérêt.
Là où "Grey's Anatomy" arrive toujours, au même âge, à nous concocter des maladies de diverses natures et ainsi créer du suspense, "House" tel un papy dans ses pantoufles reste trop superficielle, dans un schéma classique. C'est vraiment dommage. Le diagnostic prend beaucoup de place pour pas grand chose, et si l'idée de terminer par une maladie "évidente" est judicieuse, elle a déjà été utilisée et usée. Au bout de 8 saisons, s'il faut des épisodes standards, il est néanmoins indispensable de varier un peu.
Il faut donc aller creuser du côté des personnages pour trouver des choses bien plus intéressantes, et notamment concernant Wilson et House. Ces deux là font une nouvelle fois le show, cette fois en s'affrontant autour d'une question existentielle : House cache-t-il une arme ? Les échanges et les pièges successifs sont hilarants à souhaits, mais une scène reste vraiment culte : Wilson recroquevillé dans un filet suspendu au plafond ! Cela faisait longtemps que la série ne m'avait pas fait autant rire. La seule déception concernant les deux amis, c'est que le gadget de la vitre entre leurs bureaux ne soit toujours pas utilisé.
De son côté, Foreman se tue à la tâche dans des activités qui ne l'enchantent guère, et laisse transparaître qu'il n'est pas forcément très heureux et épanoui à son nouveau poste. Taub décide donc de lui organiser des rencards pour le distraire. L'intrigue est plutôt amusante également, et permet surtout d'orienter un peu la lumière sur Foreman, lui qui n'a jamais été très présent dans la série. Enfin, Parks et Adams s'affrontent, alors que Parks est convaincue qu'elle n'est aimée de personne. Une histoire un peu plus banale et ronronnante, mais qui donne une scène dans l'ascenseur avec Chase extraordinairement drôle.
En bref : Le comique est assuré à tous les étages, mais il serait temps pour "House" de développer des cas médicaux un peu plus poussés.
Note : 5.5/10
J'ai plutôt bien aimé ce nouvel épisode de "House". Je crois que la série a réussi à trouver un cas suffisamment intéressant pour ne pas ronronner, sans pour autant perdre son âme. Car cette semaine, c'est sur un patient atteint d'un alzheimer précoce que l'équipe s'attarde, à la demande de Foreman. Le déroulement du diagnostic est plutôt bien fait, avec quelques twists certes pas éclatants d'originalité mais néanmoins efficaces (je pense par exemple au moment où le patient disparaît, qui pâtit cependant d'une réalisation assez dégueulasse), et surtout parsemé d'une jolie confrontation entre House et Foreman.
Car pour l'occasion, ce dernier décide de reprendre sa place en temps que consultant dans l'équipe de House, tout en gardant son statut de patron décideur de tout. Evidemment, les deux caractères s'affrontent, pour notre plus grand plaisir. Tout cela est réussi dans le sens où l'humour est parfaitement géré sans que ça ne soit trop superficiel non plus. Cela donne également une fin d'épisode curieuse : House est débarrassé par Foreman de son bracelet électronique. J'attends beaucoup de cette étape, j'espère que la série arrivera à mettre en scène la transition.
Pour le reste, House s'occupe également d'une patiente de Wilson qui prétend être assexuée. Une petite histoire secondaire qui ne casse pas 3 pattes à un canard, mais qui a le mérite d'assurer le côté plus léger de l'épisode. Naturellement, je regrette encore et toujours l'absence de la baie vitrée liant leurs deux bureaux. De son côté, Chase se confie à Adams à propos de son passé. Je suis très satisfait que le personnage de Jesse Spencer se livre un peu, je reste persuadé que son exploitation n'a pas été suffisante durant ces 8 saisons. J'aurais sans doute souhaité qu'on aille un peu plus loin dans l'émotion et les révélations, mais je me contente déjà de ça.
En bref : Privé de l'un des personnages principaux (Taub), cet épisode est plutôt bon, bien que démuni d'une tension dramatique potentiellement intéressante à développer.
Note : 7/10
J'ai comme l'impression que les scénaristes de "House" se sont un peu bougés pour nous concocter des cas médicaux plus intéressants. En tout cas, après l'épisode 8.09 où nous faisions face à un patient atteint d'Alzheimer et aux multiples autres symptômes qu'il subissait, voilà que la série nous dégote un patient depuis... la salle de consultations. Une bonne idée, assez rarement utilisée il faut dire. Evidemment, les particularités ne s'arrêtent pas là puisque cette jeune fille est mineure, et qu'elle est plus ou moins en fugue.
L'ensemble tient la route, et apporte son lot de surprises avec un diagnostic pas si évident à trouver pour nos médecins, et un personnage qui a de jolies choses à raconter. Ce qui est dommage, c'est que dans ce genre de situation, la série n'aille pas encore plus loin pour nous faire sortir les mouchoirs. Malgré les possibilités, "House" reste trop superficielle avec ses patients, c'est ennuyeux. Malgré tout, on a droit à un passage plus émouvant qu'il n'y paraît, lorsque House vient voir la mère de la malade pour lui parler de l'opération. Ces quelques secondes donnent à nouveau à House une dimension impressionnante.
Parallèlement, House affronte Adams qui souhaite contacter les services sociaux, et se met à faire un pari avec elle au stand de tir. La scène est très amusante, tout comme celle qui suit, impliquant cette fois un pari avec Parks à propos d'une course de tortues. Cet épisode regorge donc d'endroits tout à fait insolites, qui cassent la routine pour nous faire rire et éviter les répétitions. Quoi qu'il en soit, ça fonctionne très bien, même si la partie à l'hôpital paraît logiquement plus lente, peut-être même un peu trop.
Enfin, Foreman est à l'honneur avec les suites de sa relation cachée avec une femme mariée. Une conquête que House découvre, évidemment, si bien qu'il photographie les deux amants pour pouvoir faire du chantage. Malheureusement, Foreman finit par rompre avec celle-ci, n'ayant plus trop envie de s'investir lorsqu'elle en parle à son mari. La dernière phrase de House fait beaucoup réfléchir, et résume très bien les choses : Foreman n'est pas comme House car il ne boîte pas, mais lorsqu'il s'agit d'adrénaline et d'addiction, il en a tout comme lui. Le parallèle est cinglant mais flagrant. Un petit mot aussi sur Chase, qui joue à la nounou avec les filles de Taub durant quelques secondes : un moment très croustillant !
En bref : Tout n'est pas maîtrisé, notamment sur le plan émotionnel, mais voilà une nouvelle fois un bon épisode de "House".
Note : 7/10
Je ferais sans doute l'éloge de "House" au moment de lui dire adieu, très prochainement malheureusement, mais je suis d'ores et déjà obligé de dire que cette série est fascinante, avec à sa tête l'un des héros de séries télévisées les plus cultes de l'histoire. Pour cet épisode, la série casse complètement les codes en nous plongeant dans un univers original et inédit, très sombre et accrocheur de la première à la dernière seconde. Car oui, le suspense ne manque pas, il est même à son apogée.
L'ouverture de l'épisode est constituée d'images, comme un roman photos, d'une chambre d'hôpital ravagée, qui laisse présager de nombreuses possibilités et surtout des évènements graves. Par la suite, on découvre donc qu'un incident important s'est produit, et toute l'équipe est donc interrogée... à l'exception de Chase. Son absence est parfaitement occultée dans les dialogues et présences physiques, mais tout est fait pour que l'on se pose LA question : que lui est-il arrivé ? On découvre plus tard que Chase a été poignardé par le patient, et que House l'a sauvé in extremis d'une paralysie à vie. L'idée est palpitante, d'autant que la suite de la saison s'annonce excellente pour ce personnage.
Mais en réalité, plus encore que Chase, c'est surtout - et presque uniquement - autour de House que l'épisode est articulé. Ce dernier est indirectement accusé d'être le principal responsable de la catastrophe, en raison de ses méthodes peu orthodoxes et de sa personnalité incivilisée et trop froide envers les autres, patients comme collègues. Les échanges avec Coffield, l'enquêteur (et accessoirement mentor de Foreman) chargé de désigner les éventuels coupables, sont absolument géniaux, tant au niveau de l'ambiance que du contenu.
Par ailleurs, "La faute de personne" nous offre des flashbacks qui permettent de ne pas faire disparaître l'humour habituel de la série, comme les cheveux oranges de Chase, la boule puante (énorme, soit dit en passant) ou les insultes de House à l'égard de ses collègues. Le seul hic de l'épisode, c'est évidemment la qualité horriblement mauvaise de ces retours en arrière : l'image est hideuse. Enfin, l'épisode se conclut en beauté puisque House vient avouer à Chase qu'il pense être responsable, et lui présente donc ses excuses : la scène est prenante comme rarement, avec une émotion qui se dégage et un rythme cardiaque qui bat à fond pour le téléspectateur. L'un des moments les plus intenses de l'histoire de la série.
En bref : Vieille de 8 ans, "House" montre qu'elle n'a rien perdu de sa superbe, avec un épisode extraordinaire mêlant tension, humour et focus sur son héros avec brio.
Note : 9.5/10
Après le fantastique épisode précédent, qui mettait l'avenir personnel de Chase en suspens, je craignais que la série le mette à l'écart le temps de quelques semaines, histoire de justifier un bon retour après ses blessures. Mais "House" a décidé d'affronter les conséquences (positives) de ses intrigues, et pour cela, de carrément centrer tout l'épisode sur le personnage de Chase (l'épisode en VO porte d'ailleurs son nom). Une excellente idée car après 8 ans, le héros incarné par Jesse Spencer n'avait encore jamais été autant en lumière.
J'ai globalement trouvé "Un sens à sa vie" bien réussi, bien que légèrement classique sur la mécanique (puisque malgré tout, nous avons droit à un diagnostic sur un patient guéri à la fin). Cependant, House n'a qu'une place secondaire à l'écran, et ce n'est pas plus mal finalement. Cela n'empêche pas de très bons échanges entre les deux hommes, comme les moments où tous deux montrent de l'intérêt pour l'autre, mais aussi et surtout les dernières secondes, lorsqu'un bref regard signifiant beaucoup de choses se déroule sous nos yeux. J'ai vraiment apprécié cette alchimie créée entre House et Chase.
D'un point de vue plus personnel, Chase recommence donc à papillonner tout en effectuant peu à peu sa rééducation, et lorsqu'il rencontre une patiente en salle de consultation, il tombe amoureux. L'histoire est touchante, d'autant que la fin est déchirante, bien qu'attendue, ce qui est un peu dommage. Je retiens aussi de cet épisode les relations entre Chase et les deux femmes de l'équipe : Parks, qui se comporte étrangement et montre une certaine attirance pour son collègue (c'est irrésistible), et Adams, qui aurait sans doute mérité une bonne claque pour sa dénonciation. Enfin, sans être hilarant, l'épisode nous offre des petites blagues de House pour ne pas nous dépayser, et les tirs de ballons de soda ou de pistolets à eau m'ont vraiment bien fait marrer.
En bref : Quelques facilités scénaristiques qui rendent l'épisode un tout petit peu trop traditionnel, mais le développement fait autour de Chase est plus qu'appréciable.
Note : 8.5/10
L'agression et ses conséquences sont désormais derrière nous, la série revient donc à un format d'épisode plus classique, mais qui réserve toutefois son petit lot de surprises. La première et la principale est bien sûr le grand retour de Dominika, que j'avais honnêtement complètement oubliée. C'est ainsi l'occasion de se rappeler que House, pour narguer Cuddy, s'était marié, et qu'il va maintenant devoir y faire face. L'ensemble de cette histoire est palpitant, avec d'excellentes scènes (je pense principalement à Wilson dans le couloir, ou encore à la séance d'aérobic de Dominika). Le fait que cette dernière reste aux côtés de House est une excellente nouvelle, j'attends maintenant beaucoup de la suite.
A moindre mesure, l'épisode est également rythmé par la dernière folie de House : recruter parmi son équipe un médecin capable d'assurer l'ancienne fonction de Foreman. Si l'idée du poste est très mauvaise (il n'y a qu'à se rappeler ô combien Foreman ne servait à rien lorsqu'il occupait cette fonction), la compétition a un arrière goût de saison 4 qui ne peut que me combler (car oui, la saison 4 de "House" est l'une des meilleures saisons de l'histoire des séries TV, sans conteste). Le petit twist final, où Taub décroche le job, était attendu mais reste plutôt amusant et permet aussi à Taub et House d'échanger d'une manière un peu différente, un bon point.
La partie la plus faible de l'épisode réside donc dans le cas médical du moment, ce conférencier qui s'écroule sur scène et qui voit son comportement profondément modifié une fois à l'hôpital. Bizarrement (enfin, pas tant que ça, c'est tout de même récurrent ces derniers temps), son intrigue ne m'a pas du tout intéressé, et le patient n'a donc pas vraiment de place. Par ailleurs, alors que les 2 précédents opus avaient réussi à donner une dimension dramatique à la série, celui-ci pêche davantage. Ce n'est pas un reproche en soi, car plus aurait été délicat, mais il faut le souligner.
En bref : Retour inattendu qui pourrait bien donner un dernier arc très intéressant à la série. Un épisode bien sympathique.
Note : 7.5/10
Dans son idée de faire revenir les vieilles intrigues avant de conclure la série, les scénaristes de "House", après s'être attaqués à Dominika dans l'épisode précédent, se concentrent désormais sur la famille de House. L'occasion de me remémorer l'épisode de l'enterrement du père (déclaré) de House, qui m'avait tellement plu. Ici, c'est au tour de la mère du héros de venir à Princeton, avec celui que House croît être son père. Je suis un peu médusé par la classicité énorme dont la série fait preuve, car les évènements se déroulent dans le schéma traditionnel, ce qui est assez rare pour ce genre d'histoire.
Néanmoins, en dehors de ça, l'intrigue est efficace avec un grand nombre d'évolutions en 40 minutes seulement, et plusieurs scènes croustillantes. Je pense notamment au passage du dîner, qui m'a fait exploser de rire, et qui crée à la fois une certaine tension non négligeable, car on ne sait pas trop comment chacun va se sortir des révélations faites par les autres. De la même façon, la scène finale est très intéressante : Wilson révèle à House que les tests ADN sont négatifs, et que le nouveau compagnon de sa mère n'est pas son père... non plus. Voilà qui donne une dynamique intéressante pour la suite.
Dans le même temps, le cas médical est assez captivant, ce qui m'a surpris mais n'est pas pour me déplaire. Il faut dire que le personnage incarné par Michael B. Jordan, qui m'a parfois ému jusqu'aux larmes dans "Parenthood", est touchant et que le cas n'est pas très anodin. Le scénario n'est cependant pas au top, clairement, notamment à la fin où l'émotion transmise par la volonté du patient de mourir est cassée par ce happy end qui m'a dérangé, et qui n'avait à mon avis pas sa place. Côté humour, je retiens tout particulièrement la crise de nerfs et les hallucinations de Parks, énormes.
En bref : En dépit d'une originalité étrangement absente et de quelques défauts d'écriture, cet épisode est très plaisant et le cliffhanger attise la curiosité.
Note : 7.5/10
La fin de la série approche à grands pas (et ça me fait déjà mal au coeur), mais ce qui est très positif, c'est que du coup, "House" peut tout se permettre ou presque. Résultat, quand son équipe décèle des différences dans son comportement et en vient à supposer qu'il pourrait être malade, on ne sait plus trop sur quel pied danser. Je me suis dit que quelque part, les scénaristes auraient pu choisir cette voie pour la ligne d'arrivée. Le suspense est donc maintenu à partir d'une intrigue secondaire très basique, et ça, j'aime beaucoup.
Du côté du cas médical du moment, je l'ai trouvé relativement travaillé et intéressant. Cette semaine, House s'occupe d'un militaire accusé de trahison, qui semble fier d'avoir divulgué la vérité, et prêt à tout pour conserver son honneur. Le guest en question n'est pas le meilleur que nous ayons connu, mais le job est fait, et son histoire se suit de manière très fluide. Les quelques rebondissements, aussi bien sur le plan médical que sur ses décisions personnelles, sont efficaces.
Malheureusement, "House" ne nous offre pas un enrobage très reluisant, ce qui dessert cet épisode pourtant satisfaisant dans le fond. Les tentatives d'aller dans le genre dramatique sont des échecs, et seule la petite scène où le frère du patient révèle la vérité sur leur père est prenante. Pour le reste, il ne se passe rien. Quant à l'intrigue secondaire, si elle est palpitante pour le développement du personnage, elle ôte un peu la légèreté habituelle des épisodes standard, alors que celui-ci en est clairement un.
En bref : Bonne idée que de s'engager dans des intrigues comme la possible maladie de House, mais attention à ne pas s'éloigner des fondamentaux du stand alone.
Note : 6.5/10
Le développement des héros se poursuit dans cette huitième et dernière saison de "House", et c'est toujours aussi passionnant. Cette fois, c'est au tour de Wilson d'être dans la lumière, avec un joli coup signé House lui-même, qui lui fait croire qu'il a un enfant lorsque Wilson se met à déprimer et regretter sa vie d'homme. Une intrigue vraiment intéressante, à la fois humoristique pour le dénouement, et émouvante lorsque les sentiments de Wilson sont mis à rude épreuve. Quelque part, j'aurais peut-être préféré que Wilson soit vraiment père, mais qu'importe, l'histoire a été bien traitée.
Toujours du côté des personnages, la part belle est également faite à Parks, qui souhaite s'émanciper et trouve alors un pied à terre chez Chase. La relation entre les deux médecins est vraiment bonne et plaisante à l'écran, je trouve que le duo fonctionne à merveille. Le fait qu'une relation soit envisageable (la dernière phrase de l'épisode va en tout cas dans cette direction) m'inquiète un tout petit peu, mais globalement, les scénaristes ont souvent réussi leurs intrigues autour des héros de la série, alors pourquoi pas.
Enfin, le cas médical de la semaine m'a assez partagé, avec d'un côté de très bons éléments (je pense notamment à la relation qui se noue entre Taub et le patient, une certaine originalité appréciable), et de l'autre, une résolution de diagnostic beaucoup trop banale et pas forcément passionnante. Le schéma classique de la série est à nouveau utilisé, c'est un peu dommage.
En bref : Un épisode intéressant pour les différents protagonistes de la série, qui pêche un peu sur une intrigue médicale qui n'a rien d'extraordinaire.
Note : 7/10
Je ne sais pas si cet épisode est l'ébauche de ce que sera le grand final de la série, mais en tout cas, la part belle faite aux personnages et surtout à House est grandement intéressante. En effet, "Poupées d'amour" revient sur l'histoire autour de House et Dominika, lorsque House voit sa call-girl le lâcher. Il organise donc un casting pour en trouver une nouvelle (un passage hilarant), se sert de Dominika pour tenter de retenir l'actuelle (en vain), avant de se rendre compte qu'il est en train de tomber amoureux de sa femme. La scène finale où House jette le papier de l'immigration est captivante, et laisse penser que les scénaristes veulent rendre House heureux d'ici la fin de la série. Sera-ce vraiment le cas ?
De leur côté, les autres héros ont aussi droit à leur petit moment, cet épisode étant particulièrement centré sur le thème de l'amour. Ainsi, on découvre qu'Adams souhaiterait secrètement être invitée par Chase, et les deux médecins se tournent un peu autour avant de finalement décider de ne pas aller plus loin. L'idée est plutôt bonne, ce couple aurait peut-être fait un peu trop référence au mythique Chase/Cameron. Parks a pour sa part tourné la page Chase et se rend à un rencard musical avec un collègue. La petite chanson de fin est très fun et m'a bien fait marrer. Enfin, Taub fait lui connaissance avec une jeune femme et lui ment pour la séduire. C'est sans doute l'intrigue secondaire la plus faible, qui n'a pas grand intérêt.
Malheureusement, le côté traditionnel de cet épisode fait que nous avons droit à un cas médical, et qu'il n'est pas folichon. On s'intéresse cette semaine à un patient qui pleure du sang, et qui révèle être en couple avec une poupée en silicone. Si l'idée est sympathique sur le papier, l'incongruité de la situation n'est pas efficace très longtemps, et l'histoire devient vite très barbante et ridicule. C'est le genre de thème qui lasse à force d'être usé et encore usé dans les séries (je me souviens notamment d'un opus de "Esprits Criminels" qui mettait en scène ces fameuses poupées). L'originalité n'est pas présente, du coup, ça ne fonctionne pas, et la résolution du cas n'a rien de très passionnant.
En bref : Un développement très intéressant pour les différents protagonistes, a contrario de l'intrigue médicale et du patient.
Note : 7/10
"House" et la religion, c'est une grande histoire d'amour. House et la religion, c'est une grande histoire de désamour. C'est sur cette double facette que la série s'appuie cette semaine pour nous présenter un cas médical comme les autres, mais une résolution de diagnostic un peu plus inhabituelle. Si l'effet de surprise et d'originalité ne fonctionne plus du tout ("House" ayant déjà à maintes reprises utilisé ce thème), il faut reconnaître que la série sait le mettre en scène à merveille, et qu'une nouvelle fois, c'est fait avec brio. La confrontation entre la religion et la science, la remise en question de la foi, toutes les questions sont finement posées, rien n'est tabou. Et l'épisode n'est moralisateur ni dans un sens ni dans l'autre, ce qui est très rare, surtout aux Etats-Unis (grand pays croyant, ou contredire les opinions religieuses est souvent mal perçu).
Mais "Terreurs nocturnes" est aussi bien plus fort que son cas médical : il nous conduit directement à la fin de la série, avec ce qui semble être l'arc narratif final : le cancer de Wilson. La surprise est totale (si on a échappé aux spoilers, évidemment), et j'avoue que je suis très emballé par cette idée de confronter House à cette tragédie qui s'abat sur son ami. Les liens de l'amitié Wilson/House ont toujours été forts intéressants, je suis persuadé que la série peut réussir ce tour de force une dernière fois. De son côté, House est aussi mis au pied du mur par Dominika, qui découvre sa supercherie et décide de partir. Sans être bouleversant, le passage s'avère touchant, avec une réalisation toujours aussi soignée et raccord avec ce qu'il se passe.
Enfin, après l'intermède de l'épisode précédent où on nous broyait judicieusement toute possibilité de couple Chase/Adams, cet épisode est également l'occasion de revenir sur ce qu'il s'est passé juste avant : le rapprochement entre Chase et Parks. Autant le dire, ces deux là me font marrer, et l'alchimie est absolument sublime. Que ce soit les regards gênés ou insistants, la scène où Chase rêve que Parks lui saute dessus et lui arrache la chemise, ou encore l'instant final dans l'ascenseur, cette petite histoire est terriblement efficace et offre un pur divertissement.
En bref : Si le thème principal a déjà été utilisé plusieurs fois, le résultat est toujours aussi bluffant, et les personnages donnent une valeur ajoutée non négligeable. Excellent.
Note : 8/10